Eleni CHATZIGEORGIOY
Concentration à l'approfondissement des restructurations réactionnaires Les ministres de l'Enseignement des 45 pays européens ont confirmé leur attachement à la transformation des universités en institutions soumises aux profits des entreprises lors du Sommet de Londres tenu la semainé passée.
Des travailleurs bon marché et flexibles, et davantage bon marché, est l'objectif du capital. C’est pour cela que l’enseignement supérieur est remplacé l’enseignement des qualifications éphémères et éparses. C’est pour cela que la flexibilité et la mobilité deviennent la norme dès la période des études. C’est pour cela que le diplôme et l'expérience entrent dans le même sac…
En confirmant leur attachement irrévocable aux préoccupations du capital, les Ministres de l'Enseignement des 45 États qui participent au Processus de Bologne, le 17 et 18 mai à leur Sommet à Londres sont parvenus au Communiqué de Londres, dans lequel ils ont marqué la détermination de leurs gouvernements à approfondir ce qu’ils ont déjà appliqué jusqu'à aujourd'hui dans le cadre du Processus de Bologne.
Ainsi, les objectifs principaux qu’ils ont posés pour les deux années à venir, comprennent entre autres : la mobilité, la structure des diplômes, la reconnaissance, le cadre de qualifications, l'apprentissage tout au long de la vie, l’employabilité et l'espace européen d’enseignement supérieur.
L’objectif un marché compétitif de l'Enseignement
Les universités sont considérées comme un marché rentable, c’est pour cela que le Processus de Bologne vise à la constitution d'un marché européen des universités qui serait en concurrence avec le marché de la connaissance des USA et de l'Asie. Le communiqué de Londres est révélateur : « Nous reconnaissons l'importance de l'influence qu’exercent les établissements d'enseignement supérieur sur la croissance de nos sociétés, fondées sur leurs traditions en tant que centres d'apprentissage, de recherche, de créativité et de communication de la connaissance, ainsi que leur rôle clé dans la détermination et à la transmission des valeurs sur base desquelles sont construites nos sociétés ». Hormis sont rôle central de en tant qu’espace de profitable, l'enseignement supérieur est aussi champ dont l’internationalisation contribue à la mise au point de l'influence politique…
Dans son discours à la réunion ministérielle à Londres, Ján Figel’, commissaire européen à l’éducation, à la formation, à la culture et à la jeunesse, a déclaré que: « la Commission a lance le Projet de Promotion mondiale qui vise au renforcement au niveau mondial de l'image d'établissements d'enseignement supérieur européens, en créant une page Web amicale vers l'utilisateur pour les étudiants d'autres pays, en expérimentant avec des services innovateurs comme les conseillers d'enseignement européen dans certaines parties du monde, en développant le marketing de la compatibilité de l'enseignement supérieur au niveau d'institution et d'État et en organisant des expositions européennes et des campagnes ».
Au communiqué de Londres l'objectif des gouvernements des pays européens a aussi été clairement marqué : « Nous développons un Espace Européen de l’Enseignement supérieur (EEES) lequel il est fondé sur l’autonomie des institutions, la liberté académique, l’égalité et principes démocratiques qui faciliteront la mobilité, augmenteront l’employabilité et fortifieront l'attirance et la compétitivité de l'Europe. En regardant devant, nous reconnaissons que dans un monde qui changeant le besoin d’adaptation des systèmes d'enseignement supérieur est constante, afin qu'il soit assuré que l’EEES reste compétitif et puisse correspondre efficacement aux défis de la mondialisation »…
Ils approfondissent ce qu’ils appliquent déjà
Pour que le but de la compétitivité de l'enseignement supérieur soit atteint au niveau mondial, une série des mesures sont promues, comme la constitution de registre de sociétés d'évaluation, dans lequel seront enregistrées les sociétés « agréées » d'évaluation d'institutions d'enseignement supérieur. Pour qu’une université soit considérée comme digne de confiance et agréée, il faudra qu'il ait été évalué et ait été certifié par une société d'« évaluation ». Autrement elle sort du jeu…
La mobilité d'étudiants, d'enseignants et de diplômés est présentée comme un des objectifs principaux pour le temps à vernir. Cependant ceci cet intérêt à familiariser le travailleur de demain à la mobilité, qui d'ailleurs constitue « liberté de base » de Maastricht, n’est pas l’unique ambition. L’objectif principal de l'augmentation de la mobilité dans l'enseignement est que le marché de l'enseignement supérieur libéralisé, que le déplacement devienne facile pour les étudiants afin que les institutions plus puissantes, les « pôles d’excellence », puissent réunir les « cerveaux » les plus forts, l'élite des scientifiques. Pour cela au communiqué de Londres il y a une exhortation vers les gouvernements pour qu’ils facilitent la procédure de publication de visas et pour ils lèvent les restrictions de résidence et de travail, etc.
Par ailleurs, il paraît que les ministres de l’Enseignement font ce qu’ils peuvent pour convaincre que l’application des trois cycles d'études (bachelor, master, doctorat) doit avancer. Ils proposent l’adaptation des structures de carrière du secteur public afin qu'elle soit entièrement compatible avec le système des trois cycles les, alors que qu'ils font remarquer que « les gouvernements et les universités doivent communiquer davantage avec les employeurs et les partenaires restants pour la documentation des réformes ». Dans une enquête au sujet de comment les universitaires voient l'application des restructurations de Bologne, il y a avait question concernant combien des diplômés du premier cycle d'études (bachelor) trouvent un emploi convenable. Un 39% a répondu que les diplômés ne trouveront pas d’emploi convenable en tout les cas pas sans avoir compléter des études de niveau Master! Dans cette même enquête, le 1/3 des professeurs souligne que le système d'un cycle d'études (c'est-à-dire, Bachelor et Master en un diplôme unique) sot meilleur …
Ils construisent la main d’œuvre bon marché de demain
Le communiqué de Londres souligne l'importance de la reconnaissance « des qualifications qui offrent l'enseignement supérieur, les périodes d'études et la connaissance antérieure, l'apprentissage non formel et informel compris » en tant qu’« éléments constitutifs essentiels du EEES, tant à l’intérieur qu'à niveau mondial ». L'Espace Européen d'Enseignement Supérieur qu’ils prévoient comprend, donc, aussi l'enseignement dans un secteur, l'apprentissage, les séminaires et la formation, ainsi que l’expérience elle-même. Donc l’expérience, la connaissance superficielle qu’offrent les divers séminaires, est liée avec l’enseignement supérieur, au détriment de la valeur celui-ci, alors qu'il obligera les établissements à reconnaître la connaissance empirique. L’objectif de l’Union Européenne n'est pas de revaloriser l'expérience, mais de baisser davantage le prix de vente de la force de travail, puisque les travailleurs qui ont leur expérience comme qualification sont beaucoup moins cher que ceux qui ont un vrai enseignement supérieur.
Il est marquant qu'ils parlent « de système centré dans l’étudiant, basé sur le résultat de l'apprentissage », c'est-à-dire un programme d'études individualisé, qui rien à voir avec un enseignement complet. Il s'agit de programme dans lequel chaque étudiant choisira ce qu’il veut apprendre et par qui, en dehors du système d’enseignement organisé. Ainsi, c’est le résultat qui est important et non la question de savoir si l'apprentissage acquis provient de l'université, d’un séminaire, de l'entreprise…
Les ministres remarquent l'importance « des changements aux programmes pour qu’ils conduisent à des qualifications lesquels conviendront mieux tant aux besoins du marché qu'à la continuation des études ». Donc, les réformes à l'enseignement supérieur doivent être orientée à la « production » d’une force de travail aux mesures des entreprises et à la continuation de ces études qui dont a besoin le capital.
Les restructurations réactionnaires continuent…
C’est très clair, comment l’Union Européenne et les gouvernements des États qui ont adopté les réformes de Bologne veulent-ils les universités. Dans le communiqué de Londres ils marquent: « Nous soulignons l'importance des institutions puissantes lesquels sont différenciées, suffisamment financées, autonome et contrôlable ». Donc des établissements différenciés entre eux, sans trace de prestation d'enseignement unique. Des institutions autonomes, c'est-à-dire sans aucune obligation de la part de l'État pour leur financement. Des universités qui chasseront avec le fusil le parrainage et les investissements « des partenaires sociaux » afin qu'elles soient suffisamment financées. Des institutions « contrôlés », qui chaque année déposeront leurs rapports sur leurs résultats, sur le degré auquel ils adoptent et concrétisent les orientations que leur pose le Processus de Bologne…
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