Saturday, December 27, 2008

Grèce :: Les racines de la colère

Paru dans l'hebdomadaire "Solidaire"


La mort d’Alexandros a été la goutte qui a fait déborder le vase. Mais de quoi est rempli le vase ? Les travailleurs et les jeunes sont les témoins de l’irresponsabilité des partis qui ont gouverné depuis vingt ans.

Aris Oikonomou

Répression de l’État. Meurtre de trois jeunes immigrés par la police. Attaques incessantes des manifestations d’étudiants par la police anti-émeutes (MAT) qui font preuve d’une brutalité particulière. Les attaques des MAT et de l’armée contre les piquets de grève des dockers et des travailleurs dans diverses usines...

Partis au pouvoir. Du côté de la politique, les Grecs « en ont vu de toutes les couleurs » : La droite au gouvernement, la Nouvelle Démocratie, veut clairement suivre l’œuvre commencée par le parti socialiste (PASOK) auparavant. Ainsi ils ont approfondi le définancement de tous les services public.

Enseignement démantelé.
Ils ont commencé par le démontage du système d’enseignement grec, notamment l’enseignement supérieur et la manière d’y accéder comme la révision de l’Article 16 de la Constitution pour autoriser les établissements privés pour les élites. La Constitution interdisait la création de tels établissements supérieurs privés et déclare la gratuité totale de l’enseignement. Ce qui a entraîné une vague de lutte étudiante sans précédent depuis la fin de la dictature en 1974.

Pensions. Le gouvernement a continué avec la privatisation du système des pensions entamé par le PASOK. Ces entreprises privées ont spéculé avec l’argent des travailleurs. Cette réforme a aussi été votée malgré les grèves massives et les occupations des entreprises et usines.

Olympic Airways. Il y a eu la privatisation de la ligne aérienne nationale, Olympic Airways, par manque de fonds publics. Toutefois ceci a coïncidé avec le vote au parlement du plan de sauvetage économique de 26 milliards d’euros pour les grands entreprises.

Corruption. Ces deux dernières années, la Grèce a connu une multiplication des cas touchant plusieurs parlementaires, des membres du gouvernements, des journalistes, des grandes entreprises (Siemens) et des membres de l’Église orthodoxe. Selon un syndicaliste du PAME « ce n’est pas parce que la Grèce est une république bananière mais surtout parce que les deux partis politiques (les socialistes et la droite) ont dirigé le pays d’une manière irresponsable ».

Crise économique. La Grèce aujourd’hui a les mêmes prix que la Belgique. Un jeune diplômé ne gagne pas plus que 700 € et après dix ans d’expérience, il peut atteindre les 1 100 €. Un Grec sur cinq vit en-dessous du seuil de pauvreté. Les Grecs travaillent en moyenne 10 à 12 heures par jour alors que le chômage oscille autour des 10 % et presque le triple pour les jeunes entre 20 et 25 ans.

La mort du jeune Alexandros tué par la police a révélé que les partis, l’Etat et les intérêts qu’ils défendent n’ont aucune limite. Alexandros venait d’un milieu social très aisé, habitait dans un quartier très aisé, avait de bons résultats à l’école. Si en enfant comme Alexandros peut être abattu par la police, personne n’est à l’abri. La réaction de la population grecque résulte de l’indignation envers des partis majoritaires en Grèce qui ne veulent pas le bien être de la population mais leur bien être et celui des classes qu’ils représentent…

La Grèce dans un nouveau tourbillon social

Paru sur le site web de l'APED


L’explosion sociale de ces dix derniers jours en Grèce a rempli la presse internationale de photos de rues des villes grecques transformées en un réel champ de bataille : pierres, cocktails molotof, gaz lacrymogènes, arrestations, incendies et tabassages... Plus des 450 magasins ont été détruits à Athènes et plus de 200 à Thessalonique. Au centre ville de cette dernière, pas une banque n’est restée intacte. C’est aussi ce que les médias grecs montrent. On y parle des destructions, des dégâts et des personnes cagoulées, des anarchistes qui veulent tout détruire. Toutefois, pas un mot des manifestations massives qui ont mobilisé des jeunes et des moins jeunes, des professeurs et des élèves, des parents et des enfants, des citoyens politisés ou non. Pas un mot sur la grève générale qui avait été prévue avant l’événement qui a tout déclenché. Pas un mot des manifestations pacifiques et combatives des Conseils des Etudiants qui, de manière organisée et avec un service d’ordre structuré, ont défilé dans toutes les villes grecques. Pas un mot sur les raisons expliquant cette explosion sociale inattendue et généralisée.

« Rue Alexandros Grigoropoulos »

Tout a commencé avec l’assassinat d’un jeune de 15 ans, Alexandros Grigoropoulos, abattu par un policier le samedi 6 décembre. Cet événement est la goutte qui a fait déborder le vase.

L’assassinat s’est très vite su car il a eu lieu dans le bastion de la lutte anarchiste, le quartier d’Exarchia. Ce quartier regroupe deux repères historiques de la lutte contre la dictature des colonels (1968-1974) : la Polytechnique et la faculté de Droit.

Une vague de manifestations spontanées a commencé dans divers quartiers d’Athènes et s’est généralisée en quelques heures dans toute la Grèce. Au départ, elle était composée de jeunes du milieu anarchiste. Cela s’est toutefois rapidement élargi à l’ensemble du milieu des jeunes universitaires et élèves appartenant à la gauche radicale anti-autoritaire. En quelques heures, ces manifestations ont pris la forme d’émeutes et ont mené à des destructions de postes de polices, au saccage de magasins, à l’occupation des dix facultés universitaires dans toutes la Grèce et à de féroces confrontations avec la police anti-émeutes (MAT).

Les jours qui ont suivi l’assassinat ont été très tourmentés. Le gouvernement a déclaré le deuil national et le Ministère de l’Enseignement a décidé la fermeture de tous les établissements d’enseignement. Toutefois, ceci n’a pas empêché les étudiants et les élèves de faire des Assemblées Générales qui ont décidé de condamner l’assassinat, de désigner le gouvernement comme responsable, d’appeler à plusieurs manifestations et de soutenir la grève générale du 10 décembre (prévue bien avant la mort d’Alexis). Les syndicats des instituteurs et des professeurs universitaires ont décidé de remplacer le deuil, décrété par le Ministère, par une grève de trois jours (qui se terminait le jour de la grève générale) et de participer à toutes les mobilisations contre la répression policière.

Le jour de la grève générale, plus des 100.000 personnes ont manifesté dans les rues des grandes villes grecques. Aux revendications d’augmentation salariale, de meilleures conditions de travail et de défense des droits sociaux, se sont ajoutés des slogans contre la répression de l’Etat et la condamnation du gouvernement de la Nouvelle Démocratie. Aux blocs des syndicats se rajoutent les blocs des « conseils étudiants en lutte » et de la « coordination des comités des élèves ».

Cette première phase s’est terminée avec l’enterrement du jeune Alexis. Plus des 10.000 personnes se sont retrouvées aux côtés des parents pour faire leurs adieux à la victime. Et plus de 2000 se sont regroupées dans la rue où il a été abattu, pour la rebaptiser « Rue Alexandros Grigoropoulos ».

Malgré l’espoir du gouvernement que la situation allait s’apaiser, le tourbillon social a continué. Cependant, il a changé de visage. Les courants violents se sont réduits à leur taille normale mais restent très actifs. Ils ne se concentrent plus que sur les quelques facultés qui demeurent occupées. Des confrontations quotidiennes avec la police continuent également. Le mouvement des étudiants et des élèves, qui n’est pas associé aux courants violents, continue à insister pour mener le débat politique, à faire en sorte que cette explosion sociale s’organise et puisse avoir de revendications concrètes et à manifester dans les grandes villes. Ces manifestations sont soutenues activement par les organisations syndicales et les partis politiques, principalement par le Parti Communiste et la Coalition de la Gauche Radicale.

Un vase qui déborde, mais de quoi ?

Pour ceux qui connaissent la situation politique, sociale et économique en Grèce depuis quelques années, cette explosion n’est pas une surprise. Cela fait vingt ans que les travailleurs et les jeunes sont témoins des politiques libérales et de l’irresponsabilité des partis politiques au pouvoir.

Premièrement, la répression de l’État. Pour les deux seules dernières années, trois jeunes immigrés ont été assassinés par la police. Les attaques de la police anti-émeutes (MAT), d’une brutalité particulière, contre les manifestations d’étudiants, sont incessantes, tout comme les attaques des MAT et de l’armée contre les piquets de grève des dockers et des travailleurs dans diverses usines... Aucun de ces abus n’a été puni. Même pas au niveau administratif.

Deuxièmement, du côté politique, où les Grecs « en ont vu de toutes les couleurs » : la droite au gouvernement, la Nouvelle Démocratie (ND), veut clairement poursuivre l’œuvre commencée par le parti socialiste (PASOK) auparavant. Ainsi, le gouvernement a approfondi le définancement de tous les services publics. Il a commencé le démontage du système d’enseignement grec, notamment l’enseignement supérieur et les conditions d’accès, par une révision de l’article 16 de la Constitution, autorisant ainsi la création d’établissements privés pour les élites. La Constitution, qui déclare par ailleurs la gratuité totale de l’enseignement, interdisait jusqu’alors la création de tels établissements supérieurs privés. Cette réforme a entraîné une vague de lutte étudiante sans précédent depuis la fin de la dictature en 1974. Malgré cette très longue lutte, le PASOK et la ND ont voté toutes les réformes. Avec le soutien de l’extrême droite.

Le gouvernement s’est aussi attelé à la révision du système des pensions et à l’approfondissement de la privatisation entamée par le PASOK. Cela faisait quelques années qu’avec l’autorisation du gouvernement, les entreprises privées spéculaient avec l’argent des travailleurs. Par ailleurs, la réforme visait d’une part à augmenter l’âge de la prépension et de la pension et d’autre part à réduire les sommes reçues lors de la retraite. Cette réforme a aussi été votée malgré les grèves massives et les occupations d’entreprises et d’usines.

Troisièmement, le cas d’Olympic Airways. Cet été, la ND et le PASOK ont décidé au Parlement que la ligne aérienne nationale, Olympic Airways, devait être privatisée, faute de fonds publics pour la financer. Quelques mois plus tard, ces mêmes partis ont cependant réussi à trouver 26 milliards d’euros pour un plan de sauvetage des grandes banques.

Quatrièmement, la corruption. Ces deux dernières années, la Grèce a connu une multitude de scandales de corruption impliquant plusieurs parlementaires, des membres du gouvernement, des journalistes, de grandes entreprises (Siemens) et des membres de l’Église orthodoxe. Selon un syndicaliste du PAME, « ce n’est pas parce que la Grèce est une république bananière mais surtout parce que les deux partis politiques (les socialistes et la droite) ont dirigé le pays d’une manière irresponsable ». Aucun responsable des divers scandales n’a été puni ni amené en justice.

Enfin, la crise économique. La Grèce connaît aujourd’hui les mêmes prix qu’en Belgique. Mais un jeune diplômé ne gagne pas plus de 700 € et après dix ans d’expérience, son salaire peut atteindre 1 100 €. Un Grec sur cinq vit en-dessous du seuil de pauvreté. Les Grecs travaillent en moyenne de 10 à 12 heures par jour, alors que le chômage oscille autour de 10 %. Le taux de chômage est par ailleurs trois fois plus élevé pour les jeunes entre 20 et 25 ans.

Voici ce que contient le vase…

En réalité, la goutte qui l’a fait déborder n’est pas l’assassinat du jeune Alexandros. D’autres évènements tragiques de ce genre ont eu lieu sans avoir de telles conséquences. La raison réelle est plutôt à rechercher dans la peur et l’indignation qui résultent d’autant d’années d’impunité et de choix politiques situés à l’opposé de l’intérêt des travailleurs et des jeunes. C’est la peur et l’indignation qui surviennent face au fait que les partis, l’Etat et les intérêts qu’ils défendent n’ont aucune limite. Ils ont abattu un enfant qui vient d’un milieu social très aisé, habitant dans un quartier très aisé et qui avait de bons résultats à l’école. C’est la peur et l’indignation de penser que si un enfant comme Alexandros a été abattu par les partis politiques et leur bras armés, n’importe qui peut subir le même sort. C’est la peur et l’indignation qui surgissent de la prise de conscience que les partis majoritaires en Grèce ne veulent pas le bien-être de la population, mais leur bien-être et celui des classes sociales qu’ils représentent.

Cela fait plus des dix jours que les rues des villes grecques tremblent... on dirait que c’est le début de quelque chose…les jeunes et les travailleurs s’organisent… donnent un contenu et des perspectives politiques à leur lutte … on dirait que cela ne sera pas simplement qu’une explosion d’indignation…

To be continued…

Sunday, September 14, 2008

Τάσος Λειβαδίτης- Αν θέλεις να λέγεσαι άνθρωπος

Αν θέλεις να λέγεσαι άνθρωπος
δεν θα πάψεις ούτε στιγμή ν' αγωνίζεσαι για την ειρήνη και για το δίκιο.
Θα βγεις στους δρόμους, θα φωνάξεις, τα χείλια σου θα ματώσουν απ' τις φωνές
το πρόσωπό σου θα ματώσει από τις σφαίρες μα ούτε βήμα πίσω.
Κάθε κραυγή σου μια πετριά στα τζάμια των πολεμοκάπηλων
κάθε χειρονομία σου σα να γκρεμίζεις την αδικία.
Και πρόσεξε: μη ξεχαστείς ούτε στιγμή.
Έτσι λίγο να θυμηθείς τα παιδικά σου χρόνια
αφήνεις χιλιάδες παιδιά να κομματιάζονται την ώρα που παίζουν ανύποπτα στις πολιτείες
μια στιγμή αν κοιτάξεις το ηλιοβασίλεμα
αύριο οι άνθρωποι θα χάνονται στην νύχτα του πολέμου
έτσι και σταματήσεις μια στιγμή να ονειρευτείς
εκατομμύρια ανθρώπινα όνειρα θα γίνουν στάχτη κάτω απ΄τις οβίδες.
Δεν έχεις καιρό
δεν έχεις καιρό για τον εαυτό σου
αν θέλεις να λέγεσαι άνθρωπος.

Αν θέλεις να λέγεσαι άνθρωπος
μπορεί να χρειαστεί ν' αφήσεις τη μάνα σου, την αγαπημένη ή το παιδί σου.
Δε θα διστάσεις.
Θ' απαρνηθείς την λάμπα σου και το ψωμί σου
θ' απαρνηθείς τη βραδινή ξεκούραση στο σπιτικό κατώφλι
για τον τραχύ δρόμο που πάει στο αύριο.
Μπροστά σε τίποτα δε θα δειλιάσεις και ούτε θα φοβηθείς.
Το ξέρω, είναι όμορφο ν' ακούς μια φυσαρμόνικα το βράδυ, να κοιτάς εν' άστρο, να ονειρεύεσαι
είναι όμορφο σκυμμένος πάνω απ΄ το κόκκινο στόμα της αγάπης σου
να την ακούς να λεει τα όνειρα της για το μέλλον.
Μα εσύ πρέπει να τ' αποχαιρετήσεις όλ' αυτά και να ξεκινήσεις
γιατί εσύ είσαι υπεύθυνος για όλες τις φυσαρμόνικες του κόσμου, για όλα τ' άστρα, για όλες τις λάμπες και για όλα τα όνειρα
αν θέλεις να λέγεσαι άνθρωπος.

Αν θέλεις να λέγεσαι άνθρωπος
μπορεί να χρειαστεί να σε κλείσουν φυλακή για είκοσι ή και περισσότερα χρόνια
μα εσύ και μες στη φυλακή θα θυμάσαι πάντοτε την άνοιξη, τη μάνα σου και τον κόσμο.
Εσύ και μες απ' το τετραγωνικό μέτρο του κελιού σου
θα συνεχίζεις το δρόμο σου πάνω στη γη.
Κι όταν μες στην απέραντη σιωπή, τη νύχτα
θα χτυπάς τον τοίχο του κελιού σου με το δάχτυλο
απ' τ' άλλο μέρος του τοίχου θα σου απαντάει η Ισπανία.
Εσύ, κι ας βλέπεις να περνάν τα χρόνια σου και ν' ασπρίζουν τα μαλλιά σου
δε θα γερνάς.
Εσύ και μες στη φυλακή κάθε πρωί θα ξημερώνεσαι πιο νέος
αφού όλο και νέοι αγώνες θ' αρχίζουμε στον κόσμο
αν θέλεις να λέγεσαι άνθρωπος.

Αν θέλεις να λέγεσαι άνθρωπος
θα πρέπει να μπορείς να πεθάνεις ένα οποιοδήποτε πρωινό.
Αποβραδίς στην απομόνωση θα γράψεις ένα μεγάλο τρυφερό γράμμα στη μάνα σου
θα γράψεις στον τοίχο την ημερομηνία, τ' αρχικά του ονόματός σου και μια λέξη: Ειρήνη
σα νάγραφες όλη την ιστορία της ζωής σου.
Να μπορείς να πεθάνεις ένα οποιοδήποτε πρωινό
να μπορείς να σταθείς μπροστά στα έξη ντουφέκια
σα να στεκόσουνα μπροστά σ' ολάκερο το μέλλον.
Να μπορείς, απάνω απ' την ομοβροντία που σε σκοτώνει
εσύ ν' ακούς τα εκατομμύρια των απλών ανθρώπων που τραγουδώντας πολεμάνε για την ειρήνη.
Αν θέλεις να λέγεσαι άνθρωπος

Saturday, September 13, 2008

Tribuna Popular-Develan plan conspirativo de militares activos y retirados contra presidente Chávez

Durante la grabación se evidencia un solo objetivo que es “tumbar” al presidente de la República, Hugo Chávez, con planes que van desde tomarlo preso hasta asesinarlo.
Caracas, 11 sep. Tribuna Popular TP/VTV.- La acción contempla la toma del Palacio de Miraflores y televisoras, como también el bloqueo de calles y avenidas. Asimismo, se devela un plan que pone en peligro la vida del presidente Hugo Chávez y la estabilidad democrática del país. La grabación fue puesta a disposición de la Fiscalía/ Mario Silva anunció la salida del aire del programa La Hojilla para cumplir con las normas de propaganda y publicidad del CNE.

Mario Silva, conductor del programa La Hojilla, que transmite Venezolana de Televisión, y candidato de Alianza Patriótica a la gobernación de Carabobo, divulgó la noche de este miércoles la grabación de un grupo de militares, entre activos y retirados, fraguando una conspiración contra el Gobierno del presidente Hugo Chávez.
Esta acción conspirativa contemplaría la toma del Palacio de Miraflores y de televisoras, el bloqueo de calles e incitar a la población para que salga a la calle, similar a lo sucedido el 11 de abril de 2002.
Entre los militares que participan en la conversación están –según la grabación- el vicealmirante Millán Millán, el general retirado de la Guardia Nacional Wilfredo Barroso Herrera y el general de brigada (retirado) de la aviación, Eduardo Báez Torrealba.
Uno de estos militares, identificado como Báez, manifestó que también participaría la aviación al afirmar que cuentan “con un piloto que tiene mil horas de vuelo en F16 y otros que son instructores para utilizar los aviones"
Durante la grabación se evidencia un solo objetivo que es “tumbar” al presidente de la República, Hugo Chávez, con planes que van desde tomarlo preso hasta asesinarlo.
Se oye también: “Vamos a tomar el Palacio de Miraflores, vamos a tomar las plantas televisoras. El objetivo tiene que ser uno solo (...) ese esfuerzo de unidad tiene que ser hacia el Palacio de Miraflores, porque es la unidad de combate”.

Entre los planes de estos militares está garantizar el control de la Comandancia de la Armada, de acuerdo a las conversaciones sostenidas por ellos en el video. En su conversación, la operación la dividen en tres zonas, la de oriente, occidente y central.

Proponen hacer "una posible operación" llegando el presidente Chávez de viaje. Una de las acciones pudiera ser volarlo, capturarlo con aviones en el aire (..) o sea habría que armarlo bien", indican.

Señalan en la conversación que cuentan con comandantes, coroneles y pilotos, uno con mil horas de vuelo en F-16, dispuestos a seguir instrucciones.

“Ahí lo más importante son los pilotos. Hay un piloto que tiene mil horas de vuelo en F-16 y el otro es instructor, que son los que van a despegar los aviones. Ese comandante que es instructor tiene otros muchachitos abajo, unos capitanes y unos mayores a los que les dio instrucciones que están dispuestos también a seguirlo a él, pero si es que el hombre de seguridad dentro de la Base Libertador está con nosotros”, continúa la conversación.

“Él me dijo: yo le pongo los pilotos y se los monto en un avión. Él es el comandante, a él no lo van a revisar ni nada. Él es el comandante ahí de la policía (...)”, se oye también en la grabación

Silva manifestó que estas acciones se originan en el temor de los sectores de oposición, entre los que acusó a Raúl Isaías Badual y a Alberto Federico Ravell, entre otros, a perder las elecciones regionales y locales que se efectuarán el próximo 23 de noviembre.

El moderador del programa “La Hojilla”, puso a disposición de la fiscalía la grabación, con la finalidad de que se investigue y se tomen medidas al respecto, por ser una situación que pone en riesgo la seguridad del Estado y la estabilidad democrática del país.

PRESIDENTE CHÁVEZ ORDENÓ INVESTIGACIÓN

Luego de presentada la grabación, aproximadamente a las 11:20 de la noche, el Presidente Hugo Chávez se comunicó vía telefónica con La Hojilla. Indicó que venía en carretera cuando el Ministro de Defensa, general Gustavo Rangel Briceño, lo llamó por teléfono para indicarle lo que se mostraba en el programa de Silva. "Bueno, proceda de inmediato según mandan las leyes, a abrir una investigación", le ordenó el Presidente.

Chávez indicó que se han neutralizado una gran cantidad de conspiraciones en los últimos años gracias a las mejoras en los cuerpos de Inteligencia venezolano. "Hemos infiltrado movimientos de los más radicales, fascistas" que "están intentando incendiar el país". "Sabemos desde hace tiempo que están buscando coehetes tierra aire y equipos sofisticados para volar el avión presidencial"; indicó que también han planeado bombardear Miraflores.

Reiteró que "si lanzaran un golpe, el contragolpe sería demoledor". Horas antes, durante un acto de inauguración de consultorios populares, el Presidente Chávez ya había indicado que se estaba planeando un ataque en su contra, utilizando aviones F-16 camuflageados para atentar contra su vida.

Monday, August 11, 2008

Με το αίμα των λαών τη γη ξαναμοιράζουν

Πίσω από τη σύγκρουση, η αντιπαράθεση ΗΠΑ - Ρωσίας για τον έλεγχο της περιοχής

Κυριακάτικος Ριζοσπάστης 11 08 2008

Οι μάχες που ξέσπασαν στη Νότια Οσετία και «μετράνε» ήδη πολλές εκατοντάδες νεκρών δεν ήταν ούτε αυτή τη φορά «κεραυνός εν αιθρία». Εδώ και καιρό η κατάσταση στην περιοχή ήταν έκρυθμη και οι βασικοί «πρωταγωνιστές» της σύγκρουσης προετοιμάζονταν ακόμη και για τις εχθροπραξίες, υποκρινόμενοι πως στόχος τους είναι δήθεν η «τρομοκρατία». Ετσι, μόλις στα τέλη Ιούλη έγιναν στη Γεωργία τα στρατιωτικά γυμνάσια με την ονομασία «Immediate response 2008» και τη συμμετοχή 1.000 Αμερικανών! Την ίδια περίοδο, στο ρωσικό Καύκασο και στην Κασπία πραγματοποιήθηκαν επίσης μεγάλα στρατιωτικά γυμνάσια, στα οποία πήραν μέρος 8.000 Ρώσοι, καθώς και 700 τεθωρακισμένα οχήματα, 30 αεροπλάνα και ελικόπτερα. Ολα «φωτογράφιζαν» την επικείμενη σύγκρουση.

Το υπόβαθρο της σύγκρουσης

Οι ρίζες αυτής της αναμέτρησης δε βρίσκονται αλλού παρά στις ίδιες τις αιτίες που γεννούν τον πόλεμο στις συνθήκες του ιμπεριαλισμού. Αιτίες που αφορούν τα τεράστια μονοπωλιακά κέρδη, τον ανταγωνισμό ανάμεσα στους ιμπεριαλιστές για τον έλεγχο νέων πηγών ενέργειας, τους δρόμους μεταφοράς, τον έλεγχο μεγαλύτερων μεριδίων στις αγορές και την εκμετάλλευση των εργαζομένων. Ανάμεσα σ' αυτές τις περιοχές βρίσκεται και η περιοχή της Κασπίας και του Καυκάσου. Περιοχές πλούσιες σε πρώτες ύλες κι ενεργειακούς πόρους, αλλά και τόποι περάσματος αγωγών. Είναι το «ψητό», που η «μυρωδιά» τραβά τα «λιοντάρια», τους «λύκους» και τις «ύαινες» του ιμπεριαλισμού, που θέλουν να το κατασπαράξουν.
Η κρίση σήμερα στη Γεωργία δεν αποτελεί εξαίρεση από τον παραπάνω κανόνα. Οπως έλεγε κι ο πιο γνωστός Γεωργιανός του περασμένου αιώνα, ο Ιωσήφ Στάλιν: «Δεν υπάρχει αμφιβολία, όταν γνωρίζεις τη φύση και την ανάπτυξη του ιμπεριαλισμού, πως ο πόλεμος αναπόφευκτα θα ξεκινήσει κι αυτοί εκεί (σημ. εννοούσε τους ιμπεριαλιστές) οπωσδήποτε θα φαγωθούνε μεταξύ τους» (30/3/1925, Ομιλία στη γιουγκοσλαβική επιτροπή της Εκτελεστικής Επιτροπής της Κομμουνιστικής Διεθνούς).

Η ανεξαρτητοποίηση του Κοσσόβου και η ένταξη στο ΝΑΤΟ έφεραν πιο κοντά τον πόλεμο
Είναι φανερό πως η λεγόμενη ανεξαρτητοποίηση του Κοσσόβου, παρά τους ισχυρισμούς περί δήθεν «μοναδικότητας» της περίπτωσης, έχει ανοίξει τον «ασκό του Αιόλου» και για άλλες περιοχές, όπως αυτές της Νότιας Οσετίας και της Αμπχαζίας, που είναι δύο περιοχές της Γεωργίας, που μετά τη διάλυση της ΕΣΣΔ, από το 1992, έχουν κηρύξει την «ανεξαρτησία» τους, με τα όπλα, διώχνοντας τους Γεωργιανούς, και αφήνουν ανοιχτό ακόμη και το θέμα της ένταξής τους στη Ρωσική Ομοσπονδία. Μάλιστα, μεγάλο μέρος των πολιτών στη Νότια Οσετία και στην Αμπχαζία έχει ήδη πάρει τη ρωσική υπηκοότητα.

Η Τιφλίδα, με τις στρατιωτικές επιχειρήσεις της, στηριγμένη στις πλάτες των ΗΠΑ (πριν ένα μήνα ήταν εκεί η Κοντολίζα Ράις), επιδιώκει φαινομενικά με τα όπλα να πετύχει τον έλεγχο σε όλη τη χώρα. Για κάτι τέτοιο υπάρχει ο επιπρόσθετος λόγος της επιτάχυνσης των διαδικασιών ένταξής της στο ΝΑΤΟ, μαζί με την Ουκρανία. Αντικειμενικά, λοιπόν, η ένταξη στο ΝΑΤΟ προβοκάρισε την επιθετική γραμμή της Τιφλίδας.

Η Ρωσική Ομοσπονδία, που έχει στρατιωτικές «ειρηνευτικές δυνάμεις» στην περιοχή και έχει κάνει σαφές πως δεν επιθυμεί την ένταξη της Γεωργίας στο ΝΑΤΟ, αντιδρά στις προκλήσεις της Γεωργίας. Βεβαίως, καταλαβαίνει πως μια μεγάλη εμπλοκή της (εκτός του πλαισίου των «ειρηνευτικών δυνάμεων») μπορεί να προκαλέσει την στρατιωτική επέμβαση των ΗΠΑ και του ΝΑΤΟ στην περιοχή, κάτι που ίσως να επιδιώκουν τόσο οι ΗΠΑ, όσο και η ηγεσία της Γεωργίας, αφού με βάση τα δεδομένα στοιχεία είναι αμφίβολη η αποτελεσματικότητα των στρατιωτικών επιχειρήσεων της Γεωργίας κατά της Νότιας Οσετίας, που έχει τη στήριξη της Ρωσίας.

Να δυναμώσει η αντιιμπεριαλιστική πάλη

Οι εξελίξεις στην περιοχή του Καυκάσου σαφώς και συνδέονται με τις εξελίξεις στα Βαλκάνια, τις πληροφορίες που έρχονται συνεχώς ότι ετοιμάζονται νέες «εστίες» στην περιοχή μας, κάτι που θα πρέπει να αναμένεται εξαιτίας της όξυνσης των αντιθέσεων και ανταγωνισμών ανάμεσα στους ιμπεριαλιστές, που ενισχύεται με την ισχυροποίηση της Ρωσίας τα τελευταία χρόνια.

Σ' αυτές τις συνθήκες η συμμετοχή της χώρας μας στους ιμπεριαλιστικούς οργανισμούς του ΝΑΤΟ και της ΕΕ όχι μόνον δεν επιβεβαιώνουν αυτούς που τους θεωρούν «εγγύηση για την ασφάλεια των λαών», αλλά αντίθετα αποτελούν παράγοντα εμπλοκής της χώρας μας σε τυχοδιωκτικές και επικίνδυνες περιπέτειες στα Βαλκάνια (που γίνονται «μήτρα προτεκτοράτων»), αλλά και στην Κεντρική Ασία (Αφγανιστάν), στον Περσικό, όπου η κυβέρνηση, μετά τα κοινά ελληνο-ισραηλινά αεροπορικά γυμνάσια, τώρα στέλνει και μια φρεγάτα (κατά των λαών του Ιράν και του Ιράκ).

Απαιτείται να δυναμώσει η πάλη για να σταματήσει η παραπέρα εμπλοκή της χώρας μας στα ιμπεριαλιστικά σχέδια, να επιστρέψουν πίσω όλες οι ελληνικές ένοπλες δυνάμεις που είναι εκτός συνόρων.

Να βγούνε πολιτικά συμπεράσματα και να αποδυναμωθούν οι πολιτικές δυνάμεις που στηρίζουν ανεπιφύλακτα τις ιμπεριαλιστικές επεμβάσεις και τους πολέμους (ΝΔ, ΠΑΣΟΚ, ΛΑ.Ο.Σ.), αλλά κι εκείνες (όπως ο ΣΥΝ/ΣΥΡΙΖΑ) που επιλέγουν ιμπεριαλιστή και στηρίζουν το ιμπεριαλιστικό κέντρο της ΕΕ, που παίζει έναν από τους πρωταγωνιστικούς ρόλους σ' αυτές τις επικίνδυνες και αιματηρές εξελίξεις.

Το «κουρέλιασμα» του διεθνούς δικαίου, στο οποίο έχουν επιδοθεί συστηματικά τα τελευταία χρόνια οι ιμπεριαλιστές, η καθημερινή χρεοκοπία των αυταπατών περί ενός δήθεν ειρηνικού «πολυ-πολικού» κόσμου (όπως φάνηκε και πάλι με την αδυναμία του Συμβουλίου Ασφαλείας να καταλήξει για τη Ν. Οσετία, όπως νωρίτερα για το Κόσσοβο κ.ά.), δείχνουν πως δεν υπάρχει άλλος δρόμος για τους λαούς από τη λαϊκή, την αντιιμπεριαλιστική κινητοποίηση!

Ελισαίος ΒΑΓΕΝΑΣ

Georgie- Ossetie: Encore une guerre impérialiste

Article paru sur http://socio13.wordpress.com/

Alerte rouge dans le Caucase, que cherchent les Etats-Unis ? par danielle Bleitrach

Il s’est produit des affrontements militaires d’une trés grande gravité entre les armées du régime marionnette de Washington de Géorgie ( le Caucase du Nord ) et la republique autonome d’Ossétie du Sud appuyée par la Russie, y compris le bombardement hier de la capitale autonome de l’Ossétie, Tskhinvali. L’assaut de la Georgie qui a par ailleurs fait 15 morts de soldats russes de maintien de la paix dans leur caserne a entraîné une réaction de la Russie et on peut parler de guerre, avec entrée des chars russes, de l’aviation et de nombreux volontaires venus de l’Ossetie du nord.

Il y aurait eu dans l’attaque géorgienne contre l’Ossetie 1 400 morts, en majorité des civils, selon l’agence de presse russe Interfax, qui cite le chef des séparatistes ossètes, Edouard Kokoity.

Des avis contradictoires sur le nombre des victimes

La capitale ossète,Tskhinvali , a été investie par la Georgie qui a prétendu venir mater les “tendances spératistes”. On compte de nombreuses victimes, mais les communiqués venus des deux camps sont contradictoires. Un porte-parole de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés en Ossétie du Sud a aussi indiqué que de nombreux immeubles et maisons avaient été détruits dans le combat.

La Russie n’a pas tardé à réagir, d’autant que des tirs géorgiens avaient tué dix soldats russes dans une caserne de la force de maintien de la paix, à Tskhinvali. Cent cinquante chars et véhicules blindés russes sont entrés en Ossétie du Sud, alors que, à Moscou, se tenait un conseil de sécurité sous la présidence de Medvedev. La Géorgie a fait état du bombardement de sa base aérienne de Vaziani, à 25 km de Tbilissi, par l’aviation russe.

En occident, on présente l’Ossétie commme ayant choisi le séparatisme, mais c’est oublier qu’à l’époque de l’URSS, l’Ossétie du Sud avait le statut de “région autonome” au sein de la RSS de Géorgie, qu’elle est peuplée par une population qui a souvent le double passeport et qu’elle est proche de l’Ossetie du Nord qui est restée russe.

En 1991, elle a proclamé son indépendance envers Tbilissi après la suppression de son autonomie par le premier président géorgien Zviad Gamsakhourdia. Tbilissi a perdu le contrôle du territoire sud-Ossète en 1992 à la suite d’un conflit meurtrier. La paix dans la zone du conflit osséto-géorgien est actuellement maintenue par un contingent composé de trois bataillons (russe, géorgien et ossète), fort de 500 hommes chacun comme soldats de la paix. Dans son attaque de l’Ossétie la Georgie a tué des soldats russes chargés de maintenir la paix.

La Georgie est devenue la marionnette des Etats-Unis

Dans ce conflit nous sommes devant le résultat du dépeçage de l’ex-URSS, dépeçage organisé par les Etats-Unis en particulier par le milliardaire Soros, homme de la CIA, qui a entredtenu une masse d’ONG provoquant des guerres civiles, des mouvements sociaux en profitant de la débandande des institutions et des pouvoirs. Le tout sur la décomposition de l’ancien appareil d’Etat soviétique et la ruée des apparatchiks vers l’appropriation privée des ressources nationales.

Georges Soros, le milliardaire américain a soutenu financièrement les mouvements étudiants géorgiens et le parti de Saakachvili. il a financé la carrière politique de Saakachvili depuis le début. Son influence continue aujourd’hui à être grande sur le nouveau gouvernement géorgien. Des ministres de l’actuel gouvernement sont des anciens collaborateurs du financier américain au sein de sa fondation. Un certain nombre de jeunes conseillers de Saakachvili ont également été formés aux Etats-Unis dans le cadre des échanges universitaires mis en place et gérés par la Fondation privée de Soros. Le gouvernement américain, quant à lui, a doublé son aide économique bilatérale à la Géorgie depuis la révolution. Cette aide annuelle atteint donc aujourd’hui 185 millions de dollars. De plus, la Maison-Blanche est engagée dans un programme de formation des forces spéciales de l’armée géorgienne dans le cadre de la lutte contre le terrorisme islamiste dans la région avec l’aide d’Israël. Les Etats-Unis ont également débloqué de l’argent pour régler la facture énergétique de la Géorgie au lendemain de la révolution de novembre 2003. Il est évident que Soros qui y trouve ses propres intérêts financiers a joué en lien étroit avec la CIA un rôle dans la main mise directe des Etats-unis sur cette zone strétégique d’abord sur un plan énergétique mais pas seulement.(1)

C’est un scénario que l’on a vu s’appliquer dans bien d’autres endroits, cette “balkanisation”, vassalisation est partout y compris en Amérique latine, en Asie, comme en Europe, le moyen d’asseoir la puissance étasunienne face à des pays rebelles. Aujourd’hui c’est l’avancée de l’OTAN, l’installation de missile dirigés contre l’iran mais en fait contre la Russie. Mais pourquoi envahir l’Ossétie indépendante de fait depuis de nombreuses années? S’agit-il de créer une situation irreversible avant le départ de l’actuel hôte de la maison Blanche? Si l’influence de Soros reste déterminante s’agit-il au contraire de jouer la carte dessinée par Obama du renforcement de l’intervention vers l’Afghanistan et vers une zone irano-orientale ?
Pourtant recemment Condolezza rice était à Tiblissi et on imagine mal que l’opération se soit faite sans son aval. Sous l’influence de Washington, qui souhaite l’intégration de la Georgie dans l’OTAN .

Depuis la Georgie est totalement vassalisée aux Etats-Unis et d’un point de vue militaire trés liée à Israël. il est donc peu probable que la Georgie ait lancé l’assaut sur l’Ossétie, tué dans leur caserne des soldats russes du contingent de la paix, sans l’accord des Etats-Unis.
Dans un premier temps la Géorgie, puissamment armée et entraînée par israël a contesté l’organe chargé de régler le conflit - la Commission mixte de contrôle - est coprésidé par la Russie, la Géorgie, l’Ossétie du Nord et l’Ossétie du Sud. Et a suivi le 7 août, l’attaque contre l’Ossetie, le bombardement de sa capitale, les populations civiles qui fuient, on parle d’un désastre humanitaire et c’est enfin l’affrontement direct avec les forces russes.

Une attaque contre l’Ossétie mais aussi contre la Russsie

Aujourd’hui les dirigeants politiques géorgiens prétendent mener une opération de pacification. Tbilissi se dit prêt à arrêter le bain de sang si Tskhinvali [capitale sud-ossète] accepte une négociation directe [sans médiation russe], ce qui signifierait une capitulation des ossètes. Tbilissi promet par ailleurs d’octroyer à la république “une large autonomie au sein de la Géorgie et une aide humanitaire de 35 millions de dollars pour la reconstruction.” Le Premier ministre géorgien Vladimir Gourguénidzé a également proposé “une amnistie juridico-politique pour tous les hauts fonctionnaires de la république autoproclamée” tout en réitérant la volonté de Tbilissi de “poursuivre [l'action militaire] jusqu’au rétablissement de l’ordre“.

Dans son allocution à la nation, citée par l’agence d’information géorgienne Akhali Ambebi Sakartvelo, le président géorgien Mikhaïl Saakachvili a annoncé que dans la matinée du 8 août, “la majeure partie de l’Ossétie du Sud était libérée et contrôlée par les forces gouvernementales géorgiennes”. Il a ensuite accusé Moscou d’avoir envoyé des bombardiers SU-24 frapper les alentours de la ville géorgienne de Gori [à une cinquantaine de kilomètres de Tskhinvali] et les régions de Kareli et de Variani. Information catégoriquement démentie par la Russie : “C’est du délire, une énième provocation nauséabonde de Tbilissi”, a rétorqué un haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères russe, cité par Izvestia.

Le même jour ce “délire” sur le bombardement de Gori était relayé par toutes les agences de presse occidentales qui faisaient avec une belle unanimité de la Russie l’agresseur.

Le premier dirigeant russe à avoir réagi à l’escalade de la violence a été le chef du gouvernement Vladimir Poutine. Depuis Pékin, il a regretté le non-respect par la Géorgie de la trêve olympique et a promis “une riposte à l’agression géorgienne“, rapporte le quotidien en ligne russe Vzgliad. L’agence russe Ria Novosti fait état es propos de Wladimir Poutine auprès de Bush affirmant que les peuple russe en particulier ceux du caucase n’accepteront une telle agression contre leur compatriote. Bush parait avoir manifesté de l’embarras. Pour sa part, le président russe Dimitri Medvedev a promis de protéger la population civile ossète dont la majorité possède un passeport russe, informe Vzgliad. “Nous n’accepterons pas la mort impunie de nos concitoyens où qu’ils se trouvent“, a-t-il martelé. Selon Vzgliad, le jour même des troupes et des blindés russes franchissaient la frontière russo-géorgienne et se dirigeraient vers Tskhinvali.

Les Etats-Unis par la bouche de Condoleezza Rice ont réclamé la fin de combat alors que la vraie question est leur implication dans l’assaut. Quant à la communauté internationale, l’OTAN, l’ONU et le Conseil de l’Europe ont appelé les parties à cesser le feu et à s’asseoir autour de la table des négociations. A l’heure actuelle, la pacification semble toutefois être un vœu pieux.

Le Caucase s’embrase ?

La fièvre monte du côté russe, en particulier dans le Caucase, l’agence de presse Ria novosti nous apprend que “les Cosaques ont lancé la formation de bataillons de volontaires pour faire face à une éventuelle aggravation de la situation en Ossétie du Sud, a annoncé mardi aux journalistes le chef (ataman) de la Troupe des Cosaques du Don, Viktor Vodolatski.“Ces bataillons sont prêts à aller dès demain en Ossétie du Sud”, a indiqué l’ataman. Selon lui, les bataillons sont formés de Cosaques qui ont servi dans l’armée. “Nous voulons que les meilleurs Cosaques qui défendront l’Ossétie du Sud et la Russie en fassent partie”, a souligné l’ataman.Selon les responsables sud-ossètes, si la Géorgie déclenche une guerre contre la république autoproclamée, on fera appel à ces bataillons. “Dans ce cas-là, les Cosaques auront le statut de militaires sud-ossètes”, a précisé Anatoli Barankevitch, secrétaire du Conseil de sécurité de la république. Ces deniers jours, a-t-il poursuivi, la Géorgie a multiplié ses provocations, “tuant, lors de tirs, six personnes et en blessant 13 autres”.“Sur les six tués, trois sont des civils”, a-t-il rappelé, ajoutant que l’évacuation des femmes et des enfants des zones menacées par les tirs géorgiens avait été ordonnée le 2 août.”

Au-delà de l’événement

Comme toujours on ne peut dire la véritable signification de l’événement - et a fortiori qui en sortira victorieux- ne peut se comprendre qu’en le renvoyant à la totalité historique qui lui donne sens.

Le fond est ce que nous avons décrit le dépeçage des marches de l’ex-Urss et la tentative de poursuivre l’assaut en particulier à travers l’Otan qui tente d’intégrer la Géorgie et l’Ukraine. Partout ont été installés par de pseudo- révolutions populaires et des élections achetées, manipulées des hommes de paille dont la politique consiste à s’approprier sous couvert de privatisation les ressources du pays, entraînant une aggravation de la situation des populations. Il faut également mesurer que l’entreprise est partie dès Gorbatchev , qui sous couvert de créer un pluripartisme a sollicité partout des partis “nationalistes” ou plutôt régionalistes issus de l’appareil, avec une propagande en faveur des autonomies puis des indépendances.

La Géorgie était l’une des Républiques où le niveau de vie était le plus élevé aux côtés des Pays baltes et certaines régions de la Russie occidentale. Quelques années après la chute de l’Union Soviétique, la Géorgie était dans le peloton de queue des républiques post-soviétiques. Si l’on prend les revenus par habitant, la Géorgie est aujourd’hui dans les trois ou quatre derniers pays de l’ex-Union soviétique. Le PIB a chuté de manière très spectaculaire : le PIB de 1993 représentait 17% de celui de 1989. Au lendemain de la disparition de l’URSS, il y a donc eu une décomposition totale du tissu économique. Depuis 1995-1996, la croissance est redevenue positive. A partir de 1998, la crise financière russe a marqué la Géorgie. La corruption et la criminalisation de l’économie sont également entrées en jeu à partir de la fin des années 90 entravant sérieusement le développement de l’économie. En matière économique, la Géorgie est ainsi devenue un pays en proie à des groupes d’intérêts politico-mafieux qui empêchaient tout investissement étranger. Les seules entreprises étrangères qui sont parvenues à s’implanter dans le pays, notamment dans la distribution d’électricité ou la production de vin ou d’eau minérale, ont du quitter le pays au bout de deux ou trois ans en raison de la pression de ces groupes criminels. Il y eu aussi des enlèvements d’hommes d’affaires a plusieurs reprises.

La révolution de velours, menée en fait directement par les Etats-Unis avec des “experts” et politiciens directement importés de ce pays a été mené contre la corruption et les bandes mafieuses. Il a fait grand bruit de quelques arrestations de responsables politiques impliqués dans la corruption de l’ancien régime. Les ministres de l’Energie, des Transports, le directeur des chemins de fer ou encore le président de la Fédération géorgienne de Football ont ainsi figuré sur la ” black list ” de l’équipe Saakachvili. Mais en fait il y a eu entente entre les nouveaux et les anciens dans le dépeçage et le peuple qui avait accueilli avec soulagement le changement d’équipe a rapidement déchanté.

Qu’est-ce qui peut donc expliquer cette offensive contre une région autonome depuis pas mal de temps et surtout contre l’armée russe ?

Ce qu’il faut voir c’est que le Caucase du sud est une région stratégique d’une très grande hétérogénéité ethnique qui est la région qui sert de lien entre la Russie et l’Asie Mineure, et qui après la chute de l’URSS s’est convertie en une zone de tension et de conflits armées. Le gouvernement de georgie est un agent nord-américain, c’est un avocat new yorkais d’origine géorgienne Mijail Shajashvili, cette situation créée de toute pièce est un des principaux facteurs d’instabilité à cause de la politique intérieure de privatisation et d’hostilité à l’égard de russophones. Du côté Russe, la défense de dignité nationale par Poutine a d’abord consisté à enrayer le dépeçage et cette politique a été menée aussi en s’appuyant sur la résistance des populations russophones à la soumission aux Etats-unis. on retrouve en ukraine un cas de figure comparable. On connait par ailleurs la manière dont la Russie a été conduite à créer autour d’elle un glacis d’alliance dont le plus célèbre est l’organisation de Coopération de shanghai, mais il faut également considérer l’organisation des riverains de la mer Caspienne proche de cette zone. Partout la Russie a sollicité des alliances défensives contre les assauts conjugués de pseudo terroristes et de séparatistes dirigés par des hommes de paille, avec intégration dans l’OTAN.

LParce que l’autre facteur de déstabilisation est le rôle que les etats-Unis et leur allié Israêl prétendent faire jouer à la Georgie. La Georgie, en effet, constitue une des pièces du dispositif contre l’Iran autant qu’un des facteurs de démantélement de l’ex-Union Soviétique, voir de la Russie elle-même. C’est même une chaîne de poudrière qui comprend la Tchétchénie, le Daguestan avec ses réserves et l’enclave arménienne de Nagorno-Karabaj dans le territoire de l’ Azerbaidzhan. Pour bien mesurer l’ensemble il faut encore avoir en mémoire que se multiplient dans la même zone les agressions de la Turquie contre les Kurdes, le tout dans le contexte explosif de l’iran.

Derrière ces conflits ethniques il y a en effet le grand jeu pour le contrôle des gazéoduccs et oléoducs. C’est le gaz du Turkménistan et les réserves pétrolières d’Azerbadjian. Les Américains sont actifs depuis longtemps dans cette région en raison des ressources énergétiques de la Caspienne. Ils sont également entrain de déplacer leurs bases militaires de l’Europe de l’Ouest vers l’Europe de l’Est et l’Asie centrale officiellement dans le cadre de leur stratégie de lutte contre le terrorisme. Washington envisage notamment d’installer de nouvelles bases en Géorgie ou en Azerbaïdjan. La Géorgie est le véritable verrou stratégique du Caucase car c’est le seul pays qui a un accès à une mer ouverte et qui a une frontière très longue avec le Caucase russe. La Géorgie est un pays clef pour la stabilité régionale dans le Caucase

Alors que le conflit armé paraissait improbable, il semble que celui-ci ait été décidé ce qui est trés inquiétant pour l’embrasement de la zone. S’agit-il d’une mise à feu dont la poudrière serait l’Iran? Avec les Etats-Unis on peut s’attendre à tout.

Danielle bleitrach

(1) Cela dit Soros dont nul ne peut nier le rôle dans la destabilisation qui lui rapporte en général pas mal d’opérations financières est actuellement en crise ouverte avec le gouvernement Bush et un des plus gros soutiens financiers de Obama. C’est un personnage qui s’agite beaucoup mais est-ce lui qui tire les ficelles, on peut en douter, le complexe militaro-industriel étasunien se méfie de cet aventurier, l’utilise.

Monday, April 21, 2008

Ενα μ’ενα 1€: Επιτελους, με το Μπιγκ Μακ παίρνουμε και το πτυχιο. Thank you McDonalds!

- Τι θα πάρετε παρακαλώ;

- Ενα μενου Μπιγκ Μακ με μια μεγάλη κοκα κολά

- Μήπως θα θέλατε με το μενού σας και Μακναγκετς;

- Οχι οχι, αλλα ακουσα οτι εχετε σε προσφορά μαζί με το μενού και ένα Μακπτυχίο δώρο

Μέχρι πρότινος αυτός ο διάλογος φάνταζε σαν ένα κακόγουστο αστειο ή έστω ένα σενάριο βγαλμένο απο το κεφάλι ενός υπερβολικού Κνίτη σε επαναστική έξαρση κατά τη διάρκεια μιας Γενικής Συνέλευση,( όπως θα έλεγε ενας βερος δαπιτης ή πασπιτης). Χάρη στο Εργατικό Κόμμα του Ηνωμένου Βασίλειου που βρισκετε στην κυβέρνηση απο το 1997, ειναι πια αλήθεια.

Στα τέλη Ιανουαρίου του 2008 η κυβερνηση του Ηνωμένου Βασιλείου έκανε δημοσια την αποφαση της να δώσει το δικαίωμα στην πολυεθνική εταιρια σκουπιδοφαγητου, ΜακΝτοναλντς, να παραδίδει διπλώματα μαρκετινγκ, διαχείρησης ανθρώπινου προσωπικού και δεξιοτήτων εξυπηρέτησης πελατών στους εργαζόμενους της. Σύμφωνα με τον Γκορντον Μπραουν (Πρωθυπουργός της εν λόγο χώρας), αυτό αποτελεί πρόοδο, αφενός γιατί θα επιτρέψει σε περισσότερο κόσμο να εχει πρόσβαση σε πτυχία, και αφετέρου γιατί θα συμβάλλει στο να ξεπεραστεί η ιστορική διαφοροποίηση τόσο της κατάρτισης στο χώρο εργασίας, όσο και της μάθησης στο χώρο του σχολείου ή του πανεπιστημίου.

Τα « πτυχία » θα είναι αρχικά ισότιμα με απολυτήρια λυκείου. Βέβαια η εν λόγω πολυεθνική δεν έκρυψε την επιθυμία της να παραδίδει και πτυχία πανεπιστημιακού επιπέδου. Σε αυτή την επιθυμία, η υπηρεσία δεξιοτήτων και πτυχίων ( επίσημος κυβερνητικός φορέας υπεύθυνος για αυτη την αναγνώριση) δεν έδειξε να διαφωνεί.

Όσο για της φωνές που λένε οτι αυτό αποτελεί την επίσημη υποβάθμιση και ιδιωτικοποιήση του συστήματος παιδείας, ο Μπράουν τις καθησύχασε λέγοντας « Οι μαθητές-εργαζόμενοι πρεπει να παρακολουθήσουν ενα εντατικό πρόγραμμα για να μπορέσουν ν’αποκτήσουν την δεξιότητα. Το επιπέδο δεν πρόκειται να πέσει. Θα είναι ένα δύσκολο πτυχίο...».

Οι διάφοροι κυβενητικοί φορείς ξεκαθάρισαν έπισης την χρησιμότητα τέτοιων πτυχίων στην σταδιοδρομια ενος εργαζομένου. « Είναι άμεσης ανάγκης η γρήγορη αναγνώριση αυτών των πτυχίων καθώς και των δεξιοτήτων που περιλαμβάνουν από το UCAS (υπηρεσία που διαχειρίζετε τις αιτήσεις στα πανεπιςτήμια και μέσω του οποίου γίνονται οι εισαγωγές). Έτσι λοιπόν, με την αναγνώριση αυτών των πτυχίων, οι κάτοχοι τους θα έχουν την δυνατότητα να συνεχίζουν χωρις πρόβλημα σε ανώτατες σπουδές…[]. Οσο για τις ισοτιμίες ο φόρεας δεν χρειάζετε παρά να συμβουλευτει τους εργοδοτές και τα ανώτερα και ανώτατα ιδρύματα.»

Βλεποντας την επiτυχια των ΜακΝτοναλντς, η εταιρία σιδηροδρόμων Network Rail και η αεροπορική εταιρία Flybe έσπευσαν να πρότεινουν και οι ιδιες πτύχια. Ωστόσο, οι εταιρίες αυτές προβλέπουν δεξιότητες προπτυχιακές, μεταπτυχιακές ή και διδακτορικές σε πανεπιστημιακό επίπεδο.

Μ’αυτή της την κίνηση η Βρετανικη κυβέρνηση ανοίγει ένα καινούριο κεφάλαιο στις αντιδραστικές καινοτομίες στο χώρο της παίδειας. Οχι μόνο κατοχυρώνεται το δικαίωμα του καθαρά μη εκπαιδευτικού ιδιωτικού τομεα να δίνει πτυχία, αλλά και επισημοποιείται για πρώτη φορά η θέληση των Ευρωπαιικων κυβενησεων, με πρωτοπόρο το Ηνωμένο Βασιλειο, να εξισώσουν τις γνώσεις με τις δεξιότητες. Η μόρφωση δεν ειναι πια τιποτε άλλο από διάσπαρτες πληροφορίες συνδεδεμένες με ένα χώρο εργασίας ή μια εταιρία. Αποτέλεσμα αυτού: η παιδεία (πρωτοβάθμια, δευτεροβάθμια και τριτοβάθμια) υποβαθμίζεται στο επίπεδο κατάρτησης, φεύγοντας απο το χέρια του κρατους – όπου κρεμιόταν ήδη απο μιά κλωστή- για να προσγειωθει στα χερια του διεθνους κεφαλάιου και να υποδουλωθεί στις ανάγκες του.

Sunday, March 9, 2008

Σαρωτικές ανατροπές σε όλο το εύρος των δικαιωμάτων

Κυριακατικος Ριζοσπαστης 09/03/2008

Ο «Ρ» παρουσιάζει κωδικοποιημένα τα βασικά σημεία του σχεδίου νόμου, που κατέθεσε η κυβέρνηση στη Βουλή


Την περασμένη Πέμπτη κατατέθηκε στη Βουλή και δόθηκε στη δημοσιότητα το νέο αντιασφαλιστικό νομοσχέδιο της κυβέρνησης. Το νομοθέτημα αποτελεί συνέχεια των νόμων Σιούφα - Σουφλιά και Ρέππα και επιφέρει σαρωτικές ανατροπές στο σύνολο των δικαιωμάτων των εργαζόμενων, ανεξάρτητα από φύλο, ηλικία και κλάδο εργασίας. Στόχος του νομοσχεδίου, όπως ομολογείται και στην Εισηγητική Εκθεση, είναι να κλείσει κάθε διέξοδο προς τη συνταξιοδότηση πριν τη συμπλήρωση των γενικών ορίων ηλικίας που ισχύουν μετά το νόμο Σιούφα, δηλαδή τα 65 χρόνια για τους ασφαλισμένους μετά το 1993 και τα 60 και 65 (γυναίκες και άνδρες) για τους πριν το 1993. Ο «Ρ» παρουσιάζει σήμερα τις βασικές ανατροπές που εμπεριέχονται στο νομοσχέδιο, κωδικοποιημένες σε έξι βασικές ενότητες.
1. ΑΥΞΗΣΗ ΟΡΙΩΝ ΗΛΙΚΙΑΣ ΣΥΝΤΑΞΙΟΔΟΤΗΣΗΣ

Στο στόχαστρο μπαίνουν:

  • Ολοι οι ασφαλισμένοι στο ΙΚΑ - ΕΤΑΜ που μπήκαν στην παραγωγή μέχρι το 1992.
  • Οι γυναίκες των Ταμείων Αυτοαπασχολουμένων.
  • Οι ασφαλισμένοι των Ειδικών Ταμείων (πρώην ΔΕΚΟ και τράπεζες).
  • Οι ασφαλισμένοι στα Ταμεία του Τύπου.
  • Χειροτερεύει το καθεστώς συνταξιοδότησης στους ασφαλισμένους μετά το 1993 του ΙΚΑ - ΕΤΑΜ και των ειδικών Ταμείων, που ακόμα και με 10.500 ένσημα με το 55ο έτος της ηλικίας δε στοιχειοθετούν δικαίωμα σύνταξης.

Ειδικότερα, σε ό,τι αφορά το δικαίωμα συνταξιοδότησης λόγω 35ετίας για τους μέχρι 31/12/1992 ασφαλισμένους επέρχονται οι εξής ανατροπές:

  • Στο ΙΚΑ - ΕΤΑΜ, με 10.500 μέρες ασφάλισης (35ετία) από το 58ο έτος ηλικίας συνταξιοδότησης για άνδρες και γυναίκες έχουμε αύξηση στο 60ό έτος. Η αύξηση γίνεται με προσθήκη ενός εξαμήνου για κάθε έτος μετά το 2013.
  • Στα ειδικά Ταμεία (τράπεζες - πρώην ΔΕΚΟ) από τη συμπλήρωση του 58ου έτους προβλέπεται αύξηση στο 60ό έτος με την προσθήκη ενός εξαμήνου για κάθε έτος από το 2013.
  • Για τα Ταμεία Αυτοαπασχολουμένων - μετά και τις νέες ενοποιήσεις - αύξηση στις γυναίκες κατά δύο χρόνια, στο 60ό έτος από το 58ο με την προσθήκη ενός εξαμήνου για κάθε έτος από το 2013.
  • Για τους ασφαλισμένους στο ΙΚΑ - ΕΤΑΜ με 10.500 μέρες ασφάλισης εκ των οποίων τα 7.500 ένσημα σε Βαρέα και Ανθυγιεινά Επαγγέλματα, το όριο ηλικίας αυξάνεται από το 55ο έτος στο 57ο έτος για πλήρη σύνταξη και για μειωμένη από το 53ο στο 55ο έτος, με την προσθήκη ενός εξαμήνου για κάθε έτος με έναρξη της αύξησης το 2013. Για την τελευταία κατηγορία εργαζομένων στον ιδιωτικό τομέα που είναι σε Βαρέα και Ανθυγιεινά Επαγγέλματα (ΒΑΕ), το μέτρο αυτό συνιστά χτύπημα στο καθεστώς των ΒΑΕ, πριν ακόμα γίνει ο αποχαρακτηρισμός του επαγγέλματος.
  • Για τις γυναίκες ασφαλισμένες στο ΙΚΑ - ΕΤΑΜ με 10.000 μέρες ασφάλισης και δικαίωμα συνταξιοδότησης στο 57ο έτος επέρχεται αύξηση τριών χρόνων. Η συνταξιοδότηση θα γίνεται στο 60ό έτος, με προσθήκη ενός εξαμήνου για κάθε έτος από το 2013.
  • Για την 37ετία (11.100 μέρες ασφάλισης) χωρίς όριο ηλικίας τίθεται όριο ηλικίας το 58ο έτος αρχής γενομένης από το 2013.
  • Παράλληλα, επεκτείνεται η «εθελούσια» παράταση του εργάσιμου βίου μέχρι τα 68 χρόνια (από 67 που ίσχυε με το νόμο Ρέππα), με αύξηση της σύνταξης κατά 3,3% ανά έτος, για τους μετά το 1993 ασφαλισμένους με 35 χρόνια ασφάλισης σε όλα τα Ταμεία. Για τους πριν το 1993 ασφαλισμένους του ΙΚΑ - ΕΤΑΜ που συνταξιοδοτούνται στα 60 έτη με 35 χρόνια διαρκούς εργασίας, προβλέπεται αύξηση μέχρι και 3 χρόνια («εθελούσια» παράταση) με αύξηση της σύνταξης κατά 3,3% ανά έτος.
2. ΧΤΥΠΗΜΑ ΣΕ ΓΥΝΑΙΚΕΣ - ΜΗΤΡΟΤΗΤΑ

Με το νομοσχέδιο:

  • Αυξάνονται τα όρια ηλικίας συνταξιοδότησης για τις μητέρες με ανήλικο παιδί ασφαλισμένες στο ΙΚΑ, καταργείται σταδιακά το μειωμένο όριο ηλικίας στο 50ό έτος.
  • Για τις ασφαλισμένες με ανήλικο σε Ταμεία Αυτοαπασχολούμενων, ειδικά Ταμεία και σε Ταμεία Τύπου, αυξάνεται το όριο ηλικίας από το 50ό στο 55ο έτος.
  • Για τις μετά το 1993 ασφαλισμένες μητέρες οι οποίες έχουν 3-5 παιδιά το κατώτερο όριο και σε αυτές καθορίζεται στο 55ο έτος.

Αναλυτικά, για τις μητέρες με ανήλικα, επέρχονται οι εξής ανατροπές:

  • Για το ΙΚΑ - ΕΤΑΜ, οι μητέρες με ανήλικο οι οποίες είχαν τη δυνατότητα να συνταξιοδοτούνται με μειωμένη σύνταξη στο 50ό έτος της ηλικίας τους με 5.500 ημέρες ασφάλισης, χάνουν αυτή τη δυνατότητα. Από το 2010 προστίθεται ένα επιπλέον έτος για κάθε χρόνο και μέχρι τη συμπλήρωση του 55ου έτους της ηλικίας τους.
  • Στα Ειδικά Ταμεία μισθωτών, ενώ είχαν δυνατότητα συνταξιοδότησης με 25 έτη ασφάλισης (7.500 ένσημα) στο 50ό έτος, αυξάνεται σταδιακά μέχρι το 55ο έτος. Η αύξηση αρχίζει το 2013 με την προσθήκη ενός χρόνου για κάθε έτος.
  • Στο ΤΣΠΕΑΘ (δημοσιογράφων) αντί για 15 χρόνια ασφάλισης και το 50ό έτος ηλικίας επιβάλλεται αύξηση του συντάξιμου χρόνου στα 20 χρόνια. Η αύξηση γίνεται από το 2013. Ταυτόχρονα, επέρχεται αύξηση (διπλή δηλαδή) και στο όριο ηλικίας, αφού πρέπει να συμπληρώνεται το 55ο έτος.
  • Στο ΤΣΕΥΠ Αθήνας από τα 20 έτη ασφάλισης και το 50ό έτος, το όριο ηλικίας αυξάνεται στο 55ο έτος (από το 2013), που αποτελεί και το γενικό όριο πλέον όλων των Ταμείων του κλάδου. Το ίδιο θεσπίζεται και για το ΤΣΕΥΠ Θεσσαλονίκης.
  • Για το ΤΑΙΣΥΤ παραμένει το ισχύον καθεστώς (20 έτη ασφάλισης και 55ο έτος).
  • Για το ΤΑΤΤΑ καταργείται το δικαίωμα στη μειωμένη σύνταξη στο 50ό έτος της ηλικίας με 5.500 ημέρες ασφάλισης, με την προσθήκη ενός έτους από το 2010 και μέχρι το 55ο. Ταυτόχρονα, αυξάνεται ο συντάξιμος χρόνος κατά 150 ημέρες ασφάλισης και μέχρι τη συμπλήρωση 6.000 ημερών ασφάλισης.
  • Στα Ταμεία αυτοαπασχολούμενων και ειδικότερα στο Ταμείο Νομικών και ΤΑΝΠΥ, που οι μητέρες με ανήλικο μπορούν να συνταξιοδοτηθούν στο 50ό έτος επέρχεται σταδιακή αύξηση στο 55ο έτος με την προσθήκη ενός έτους από το 2013.
  • Στα Ειδικά Ταμεία Μισθωτών για τις τρίτεκνες μητέρες, από τα 20 έτη ασφάλισης χωρίς όριο ηλικίας επιβάλλεται παράλληλα και όριο, το 50ό έτος, από το 2013 αλλά ανεξάρτητα από την ανηλικότητα των παιδιών, ενώ το δικαίωμα αυτό το διατηρούν και οι πατέρες χήροι ή διαζευγμένοι εφόσον έχουν την επιμέλεια των ανήλικων ή ανίκανων παιδιών.
  • Μετά απ' αυτά, η αύξηση κατά 6 μήνες της άδειας μητρότητας και η αύξηση κατά ένα έτος του πλασματικού χρόνου για τις εργαζόμενες μητέρες, μόνο πρόκληση και κοροϊδία μπορούν να χαρακτηριστούν.
3. ΜΕΙΩΣΕΙΣ ΣΥΝΤΑΞΕΩΝ - «ΠΡΟΩΡΕΣ»

Σύμφωνα με το σχέδιο νόμου:

  • Καμία επικουρική σύνταξη με 35 έτη ασφάλισης και 10.500 ημέρες εργασίας δεν μπορεί να υπερβαίνει το 20% των συντάξιμων αποδοχών.
  • Η μείωση θα αρχίσει το 2013 και εντός μιας οχταετίας θα πρέπει να φτάσει στο 20% με ισόποσες ετήσιες μειώσεις. Σε ορισμένα Ταμεία, η μείωση της σύνταξης θα ξεπεράσει το 40% (π.χ. ΤΑΔΚΥ - μείωση 37%, ΤΕΑΠΟΚΑ - μείωση 43%).
  • Η «ποινή» για κάθε έτος πρόωρης αποχώρησης από την εργασία, αφού έχει θεμελιωθεί δικαίωμα και υπάρχουν οι ηλικιακές προϋποθέσεις, αυξάνεται από το 4,5% στο 6% για κάθε έτος επί του ποσού της σύνταξης. Στην πενταετία, η μείωση στις πρόωρες συντάξεις θα ανέρχεται στο 30%, γεγονός που επί της ουσίας καθιστά απαγορευτική τη συνταξιοδότηση πριν τα τυπικά όρια.
  • Η ποινή για κάθε «πρόωρη» αποχώρηση, που φτάνει στο 30% της σύνταξης, αρχίζει από την 1/1/2009. Η διάταξη αυτή επί της ουσίας ακυρώνει και το δικαίωμα των μητέρων με ανήλικο παιδί να φύγουν χωρίς επιπτώσεις με μειωμένη σύνταξη πριν το 2013, αφού για κάθε χρόνο «πρόωρης» συνταξιοδότησης θα επιβαρύνονται με μείωση 6% στη σύνταξή τους.
4. ΑΥΞΗΣΗ ΟΡΙΟΥ ΕΛΑΧΙΣΤΩΝ ΕΝΣΗΜΩΝ ΓΙΑ ΠΕΡΙΘΑΛΨΗ

Το νομοσχέδιο προβλέπει:

  • Για να έχει κάποιος κάλυψη στην Υγεία πρέπει να έχει στο ΙΚΑ-ΕΤΑΜ τουλάχιστον 100 ένσημα, από 50 που είναι σήμερα.
  • Για τους οικοδόμους τα ένσημα ασφάλισης αυξάνονται από 40 σε 80.
  • Για τις παροχές σε χρήμα θα απαιτούνται 120 ημερομίσθια, από 100 που είναι σήμερα, και για τους οικοδόμους 100 ένσημα, από 80 που ισχύει σήμερα.
  • Η ανατροπή αυτή αρχίζει να εφαρμόζεται από την 1/1/2009 και είναι σίγουρο ότι θα έχει σαν αποτέλεσμα να αφήσει χωρίς ιατροφαρμακευτική κάλυψη εκατοντάδες χιλιάδες ασφαλισμένους στο ΙΚΑ και τις οικογένειές τους.
5. ΕΝΟΠΟΙΗΣΕΙΣ ΤΑΜΕΙΩΝ

Η ενοποίηση των Ταμείων προβλέπει τη σύμπτυξη των 133 υπαρχόντων φορέων ασφάλισης σε 5 Κύριας, 6 Επικουρικής και 2 Πρόνοιας. Συγκεκριμένα:

Φορείς κύριας ασφάλισης

  • ΙΚΑ - ΕΤΑΜ
  • ΟΑΕΕ
  • Ενιαίο Ταμείο Ανεξάρτητα Απασχολουμένων (ΕΤΑΑ - νέος φορέας)
  • Ενιαίο Ταμείο Ασφάλισης Προσωπικού Μέσων Μαζικής Ενημέρωσης (ΕΤΑΠ - ΜΜΕ, νέος φορέας)
  • ΟΓΑ

Φορείς επικουρικής ασφάλισης

  • Ενιαίο Ταμείο Επικουρικής Ασφάλισης Μισθωτών (ΕΤΕΑΜ)
  • Ταμείο Επικουρικής Ασφάλισης Ιδιωτικού Τομέα (ΤΕΑΙΤ, νέος φορέας)
  • Ταμείο Ασφάλισης Υπαλλήλων Τραπεζών και Επιχειρήσεων Κοινής Ωφέλειας (ΤΑΥΤΕΚΩ, νέος φορέας)
  • Ταμείο Επικουρικής Ασφάλισης Δημοσίων Υπαλλήλων (ΤΕΑΔΥ)
  • Ταμείο Επικουρικής Ασφάλισης και Πρόνοιας Απασχολουμένων στα Σώματα Ασφαλείας (ΤΕΑΠΑΣΑ, νέος φορέας)
  • Ενιαίο Ταμείο Ασφάλισης Τραπεζοϋπαλλήλων (ΕΤΑΤ)

Φορείς Πρόνοιας

  • Ταμείο Πρόνοιας Δημοσίων Υπαλλήλων (ΤΠΔΥ)
  • Ταμείο Πρόνοιας Ιδιωτικού Τομέα (ΤΑΠΙΤ, νέος φορέας)

Φορείς Υγείας

  • Οργανισμός Περίθαλψης Ασφαλισμένων Δημοσίου (ΟΠΑΔ)

Μετά την ένταξη στο ΙΚΑ, μόνο οι μέχρι τώρα ασφαλισμένοι στα επιμέρους Ταμεία διατηρούν τα ισχύοντα δικαιώματα, αν και αυτά ακόμα σε πολλές περιπτώσεις, μακροπρόθεσμα ή βραχυπρόθεσμα, θα τεθούν υπό αμφισβήτηση. Για όσους ασφαλιστούν μετά την ένταξη των φορέων στο ΙΚΑ, θα ισχύει η νομοθεσία του τελευταίου. Από την 1/1/2013, κάθε 3 χρόνια και για μια 10ετία, ξεκινάει η εξίσωση των εισφορών εργαζομένων και εργοδοτών με τις αντίστοιχες του ΙΚΑ.

Οι ξενοδοχοϋπάλληλοι θα είναι οι πρώτοι που θα δουν τις παροχές σε είδος να μειώνονται με την ένταξή τους στο ΙΚΑ, καθώς αυτές θα εξισωθούν με των άλλων ασφαλισμένων στο Ταμείο. Πέραν όλων των άλλων, η «ενοποίηση» εξυπηρετεί και τους σχεδιασμούς της κυβέρνησης για την ενθυλάκωση πόρων από τα λεγόμενα «υγιή» Ταμεία για να καλυφθούν ελλείμματα άλλων, αλλά και με την πρόθεση, μέσα από αυτή τη σαλαμοποίηση, να προβεί σε πετσόκομμα παροχών.

6. ΝΕΟ ΚΟΜΠΟΔΕΜΑ ΓΙΑ ΤΟ ΚΕΦΑΛΑΙΟ

Το νομοσχέδιο προβλέπει και τη σύσταση του λεγόμενου «Ασφαλιστικού Κεφαλαίου Αλληλεγγύης των Γενεών», το οποίο θα σημάνει την παραπέρα αφαίμαξη των λαϊκών στρωμάτων και την πριμοδότηση του κεφαλαίου με ένα ακόμα γερό κομπόδεμα προς αξιοποίηση. Το Ασφαλιστικό Κεφάλαιο προορίζεται δήθεν να χρηματοδοτήσει το σύστημα από το 2019 και η χρηματοδότησή του θα γίνεται από:

  • Την παρακράτηση του 10% των λεγόμενων «κοινωνικών πόρων».
  • Την παρακράτηση του 4% από τον ΦΠΑ.
  • Το 10% από την ιδιωτικοποίηση των πρώην ΔΕΚΟ.

Sunday, January 27, 2008

Cuba dans la première ligne de la lutte contre le SIDA

Paru dans le site de COMAC le 01/12/2006


Un des taux d’infection le plus bas dans le monde
« Plus des 40 millions de personnes souffrent du sida dans le monde … », déclarait le S.G. de l’ONU aujourd’hui dans discours annuel de commémoration de la Journée Mondiale de Lutte Contre le SIDA, et il continue en disant que « … ce qu’il faut maintenant, et ce n’est pas facile, c’est tenir toutes les promesses que nous avons faites. » 1

1/12/2006
Aris Ikonomou

C’est avec le slogan « Keep the promise » que l’ONU promeut la lutte contre le SIDA cette année. Quelle est cette promesse ? D’ici à 2015, avoir stoppé la propagation du VIH/sida et avoir commencé à inverser la tendance actuelle. Cela fait partie des Objectifs du Millénaire. Toutefois, presque aucun pays n’a réussi à inverser la tendance ni à stopper la propagation du virus.

Rapport de l’ONU 2006

On estime qu’en 2005, 38,6 millions de personnes vivaient avec le VIH dans le monde. Les estimations établies font état de 4,1 millions de nouveaux cas d’infection et de 2,8 millions de décès imputables au SIDA. La plus grande concentration des victimes se trouve en Afrique Sub-Saharienne, 24,5 millions, suivi de loin par l’Asie (8.3 millions) et l’Europe/Amérique du Nord (2 millions)2.

epidemie sida

Source: 2006 Rapport sur l’épidémie mondiale de SIDA ;

Le pays où nous trouvons la plus grave épidémie est l’Afrique du Sud. Ici en 2004 presque une femme enceinte sur trois était séropositive. Aujourd’hui les chiffres des personnes atteintes par le SIDA dans ce pays est de 5.5 millions.

Il est surprenant de voir que des pays « développés » se trouvent aussi sur cette liste morbide. Ainsi, nous avons les USA qui comptent 1.2 millions séropositifs (3/4 du nombre total pour l’Occident), l’Espagne 140.000, la France 130.000 et l’Allemagne 49.000.

Et Cuba dans tout ça ??

Dans les Caraïbes, la seconde région la plus touchée proportionnellement, 27 000 personnes sont mortes cette année du sida, signale le Bulletin épidémiologique mondial sur le sida 2006, du Programme conjoint de l’ONU sur le VIH/sida (ONUSIDA) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le sida est la principale cause de mort parmi les adultes de 15 à 24 ans dans cette région, où 300 000 personnes vivent avec la maladie.

L’épidémie est due ici principalement aux relations hétérosexuelles, au commerce sexuel, à la situation de pauvreté sévère, aux taux élevés de chômage et aux inégalités de genre.

Cuba, cependant, constitue « une anomalie » dans les Caraïbes, avec un taux très faible de prévalence3 de la maladie (0,1%) et seulement 4800 personnes vivant avec le VIH. Comparée avec ses voisins aussi pauvre qu’elle comme l’Haïti (pop. 8 millions et 190.000 infectés) ou la Jamaïque (pop. 2.5 millions et 25.000 infectés) Cuba parait être un miracle.

Ceci est encore plus marquant encore quand nous faisons la comparaison avec des pays plus riches avec presque la même population (pop. de Cuba 11 millions) par exemple la Belgique et la Grèce. La Belgique avec une population de 10 millions a 14.000 malades et un taux de prévalence de 0.3%. Tandis que la Grèce pour une population de 11 millions a 9300 malades et un taux de prévalence de 0.2%.4

«Cuba a mit un couvercle au problème du VIH/Sida… »

C’est, entre autres, grâce au programme de santé organisé par Centre national de prévention des infections de transmission sexuelle et du VIH/sida qu’est due la performance de Cuba. Depuis les années 80, quand les premiers cas ont fait surface, Cuba a appliqué une politique de santé publique classique, la quarantaine. L’objectif été le repérage de tous les cas et leur hébergement dans des sanatoriums régionaux. Ces sanatoriums ont l’équipement et le personnel nécessaire pour le soutient psychologique, médical et éducatif. L’hébergement dure 8 semaines et ensuite les patients sont libres de choisir s’ils veulent rester ou partir. La plus part restent. Malgré la controverse que ce programme a provoqué son efficacité est indiscutable5.

La stratégie du pays pour contrôler l’épidémie comprend aussi des campagnes massives d’information à la population. Ceci particulièrement chez les adolescents. La distribution de préservatifs, principalement parmi les homosexuels qui représente les deux tiers des personnes atteintes par le virus. Un contrôle strict des dons du sang et le programme de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, qui « est l’un des plus efficaces au monde et a contribue´ a` maintenir le nombre total de bébés infectés par le VIH en dessous de 100 à ce jour »6. De plus, depuis quelques années ce combat comprend aussi une arme très importante, des médicaments antirétroviraux made in Cuba.

Cependant l’arme la plus efficace dans l’arsenal cubain est l’accès universel et gratuit de tous les malades aux traitements nécessaires dans des conditions favorables.

Le résultats sont claires : dans un sondage réalisé en 1996 par le Bureau national des statistiques, seuls 21% des Cubains de 15 à 29 ans ont dit recourir au préservatif dans leurs rapports sexuels, un chiffre qui est passé à 58% en 2004, grâce aux campagnes éducatives multisectorielles ; la chute du taux de mortalité de 25% à 7% pour patients infectés avec le virus, grâce aux antiretroviraux ; la réduction en bloque des personnes atteintes par le virus.

Cuba nous montre le chemin. Si nous ne voulons pas le suivre au moins observons le, peut être que nous apprendrons quelque chose.




Pour plus d’informations le site web du Ministère de Santé Publique a toutes les informations.

http://www.sld.cu/servicios/sida/

Pour plus d’informations sur le plan d’action visité le lien suivant :

http://www.sld.cu/galerias/pdf/estrategia.pdf




2 ONU, 2006 Rapport sur l’épidémie mondiale de SIDA, p.8

3 taux de prévalence est les taux de gens qui vivent avec le virus.

4 Site web du UNAIDS http://www.unaids.org/en/Regions_Countries/Countries/

5 (BBC-news on-line, 17/11/2003, http://news.bbc.co.uk/2/hi/in_depth/sci_tech/2003/denver_2003/2770631.stm ).

6 2006 Rapport sur l’épidémie mondiale de SIDA, p.43


Thursday, January 24, 2008

The political landscape is changing in Turkey, strengthening its integration into the imperialist chariot.

Article published in Rizospastis

These elections are the ones that established the AKP as the real government. Now, the population is experiencing the true identity of this government. They are speeding up privatizations, they began a distinctly anti-worker policy and the role of Islam is being upgraded at a brisk pace, both in the political and social life. Now Turkey is facing the reality of the AKP and that is being reflected mainly in the poorer sectors of society and workers. Now the people are saying, perhaps we were wrong to have voted AKP. It should nevertheless be noted that there are still no radical changes and therefore if elections were to take place again today, perhaps the AKP would even to increase its scores.

Another parameter is the AKP relations with the United States. Before the elections, there was intense anti-americanism. But now the government and the army are cooperating with the United States, so the people perceive that they are at a stalemate, which reinforces the sense of absence of options. We have not lived in the past such situation, there is no opposition and no objections. So this is the chance of our party. This is for us the time to work towards our empowerment.

The army ally of the government,

-- What is the position of the army?

-- This was a period of real change in the history of the Turkish Republic. Turkey has always been a bourgeois democracy, but now it is changing, because the situations change. The Turkish Republic was the indirect result of October Revolution. The “Cold War” and the contradictions between the West and the Soviet Union led the way, created space for its creation. They have always benefited from the “Cold War”, taking help from the imperialist powers. Now, however, there is no Soviet Union, and Turkey is a very large country. The United States do not need now a “partner” of such magnitude. The imperialists and the ruling class are trying to change the shape of the state.

The traditional state apparatus is over, and they are trying to establish a new, weaker, decentralized, and more Islamic course entirely handed over in to major capital formations.

Turkey had a huge state sector they destroyed. The three institutions of power in the country were: the army, the Justice and the Universities, which is not like in Europe, because they are a branch of the state structure. In a year the AKP controls two of these three institutions, justice, which also islamized, and the Universities. In parallel the army changes hands, while being particularly strong, its infiltrated with Islamic ideas and cannot resist. Unable to resist to the
USA as well.

The Turkish army has always been an instrument of the USA. We think therefore that there is no substantial conflict between the army and the AKP. The differences were overcome, and now they are in harmony.

We are at critical point because Turkey has to do three important steps, amendment of the Constitution, the reform of the Social Security System, which is very important for us, and the change of local government. The reform of the constitution means further islamization, with religion starting to get more decisively in political life. Secondly, there will be an attack on social rights. We are being submitted to full liberalization. Liberalization, which, through the decentralization of the administration, gives greater strength to the Local Government authorities, thus, more power to Capital. It also, uses ethnic characteristics to create “provinces” with different laws. For example, in the Kurdish region are preparing to have a different limit of minimum wage. In Istanbul, for example, the salary is 500 Turkish liras, while in the Kurdish region will be 300. There is a fundamental change in the administrative structures. This is a huge loss for the working class in Turkey.

So let us talk about the Kurdish problem and religion. There are not distinct issues. It is the same procedure, set in motion by the imperialist powers to change the structure of Turkey. Not related to the rights of the Kurds, but with the change of political system. Obviously, this does not involve us but the whole region, but it involves the plans for the Broad and the broader Middle East.

The working class is beginning to realize
-- The EU congratulates Turkey for the economic “development”. What is the real picture?

-- The AKP uses the story of the period of economic stability, which Turkey is going through. Alright, inflation was reduced, but at what cost? Unemployment, is officially hovering at 10%, in real numbers is 25%. Wages are degrading, uninsured work is dominant and the percentage of workers who are organized in unions there is less than 5%. So, we have a working class without rights. This is also part of the economy.


When the AKP took power in 2003, the Turkey’s total national debt was about 350 billion Dollars, both internal and external. Today is 500 billion Dollars. They create a false economy based on debt, channeling money into the market, without increasing production which has instead been reducing. Until recently our economy was based on agricultural production. Now, thanks to the EU, we import everything and do not produce anything. As a result prices are increasing every day. Turkey owes the survival such a large population to large local agricultural production, with such low-income, since the products were affordable and that residents of urban centers had some relatives in the province that could send them food, which they produced themselves. The internal migration to urban centers increasing unemployment, reducing agricultural production, destroys everything. Now we import from the UK, Germany. This is absurd. How can we then say that the economy is going well? In a following economic crisis “miracle” will collapse.

The working class has begun to realize the situation and is starting to struggle. There are strikes, marches... We had a strike a ago month, in the telecommunications sector, which for
Turkey is an unprecedented fact, but also in factories and elsewhere. The “climate” is changing. The Party is trying to combine its work in the working class with that of unity, as Turkey is facing the risk of disintegration, but also of involvement in the conflict Iraq - Iran.

Our position is not easy. The election results were disappointing for us. To be honest, we expected more. We could have gone much better, however, the limit of 10% is prohibitive for anything more, as people say, “why should I vote for you?” This is the problem. Nonetheless we are going well. We are optimistic because we believe that this is an historic period for Turkey. Things are not as easy for the government. Turkey is a big country, with different dynamics. Suddenly, something can happen and everything could change. The balance of power is changing. So, every day we try to interpret the various signs.

-- Is the TKP getting government attacks?

-- Forward and aggressive government attack, no. However, we are the objective nationalist groups. It should be noted that in Turkey, the concept of nationalism is not identical to that in Europe and the rest of the world. Here, nationalism is artificial. When the state decides that it needs a nationalist movement, it creates it and its goal is attained it stops. Therefore, it uses these groups, these fascist elements against us. And we know that if there is, for example, an attack in the city, it is a government decision and they use citizens. Thus, we feel the pressure, and particularly in small towns. After the election is a lot of our offices have been attacked and burned, and our comrades got harassed during political activities on the streets.

Now the attacks have starting to be launched by “radical Islam”. In a large mobilization at the University of Istanbul, in fact, members of our Party were for the first time attacked by a group of Islamists and 36 comrades were arrested and put in detention for two days. We are thus faced with a difficult but different type of attack.

Islamization, the American plan


-- What is your opinion on the operations against the PKK in northern Iraq?

-- We are opposed to these operations. First, we are against any military aggression and military involvement of Turkey outside its borders. We are opposed to maintain troops in Afghanistan, and of course in Cyprus, Bosnia.

However, this is not the first time that the Turkish troops enter Iraq. They have done it more than 20 times in the past. What is important is that they increase the tension between Kurds and Turks and increase even further the influence of the US in the region.

They say that in Iraq, Turkey is acting against the wishes of Washington. This is ridiculous ridiculous. Of course it is a decision of the White House. These operations are an act and involve all sides in the roles. Neither of the moves that are taking place nor the outcome is true. Barzani and the authorities of northern Iraq condemn these operations, but this is game. They are also a part of the agreements and know exactly what happens and what comes next. As for the PKK it is has been a while that an effort is being made to cooperate with the United States and in some areas they do, organizing, for example, the attacks in Iran, which are 100% an American plan. However, now the United States decided to change the structure of the PKK and to transform it from a military to a political organization. They try to be “freed” from some elements passing them on to the PKK.

It is worth noting that the PKK is a whole apparatus, and whose branches spread out all over the West. It is located in northern Iraq, in Turkish Kurdistan, but also in large cities and is currently active in political life in Turkey.

These operations are different, because they are no longer aimed at the complete destruction of the Kurds. Today they want to create real conditions for the much discussed “solution” to the Kurdish problem, which is not a real solution. After these operations, which we believe will keep on going for five to six months, they will launch the “reforms” in
Turkey, the release of political Kurds in Turkey, and liberation and islamization. Since no-one in Europe believes that Turkey is the Islamic threat. You should know, however, that the most powerful Islamic strongholds in Turkey is the Kurdish cities that are no longer dominated by the political PKK, but by “radical” Islam.

This is the plan of the US and it is strengthen it. Let us see the general climate. The United States in Iraq face a problem. The composition of the population is Kurdish, Sunni and Shiates. Therefore there is an attempt to combine the Kurds and the Sunni, whose common feature is Islam. We believe that all these elements are interconnected and are related as well with the Turkish operations in northern
Iraq. Iran represents a big threat- besides, there are talks about a new military base on the border with Iran - and there will be a major threat to Turkey, since there is no longer a desirability of unity. Hence, the debate on the separation and autonomisation of different regions within it has started, we all know the outcome of such a debate, let me remind you of the example of Yugoslavia.

-- What do you think will be the role of Turkey in the “Broader Middle East”?

-- Many people say that Turkey has a key role, with some academics thinking that it will be transformed into a great imperialist power. This is a trick to fool the people.
Turkey will never take a leading role, the USA will not allow it. Turkey is simply, through its commitment to the American policy will destroy other nations. It will try to destroy the unity of Iran, for example, but in fact will destroy itself, and that is our fear.

Alexandra Fwtaki 13-14/01/07