Wednesday, September 28, 2011

ΜΑΣ/MAS: PROPOSITION DE LUTTE POUR TOUS LES ETUDIANTS, TOUS LES CONSEIL DES ETUDIANTS

www.spoudastes.gr

Secrétariat Exécutif
PROPOSITION DE LUTTE POUR TOUS LES ETUDIANTS, TOUS LES CONSEIL DES ETUDIANTS


Nous saluons, les milliers d’étudiants qui depuis un mois participent aux mobilisations, aux manifestations, aux occupations et les autres initiatives combatives. Nous saluons les écoliers/Lycéens et leurs Coordinations, qui sont aussi présent dans les mobilisations
Depuis un mois nous avons montré nous ne restons pas chez nous parce que la loi a été voté. Nous avons montré que nous avons la force de mettre en doute les lois et les constitutions anti-populaires, en somme la politique anti populaire. Nous avons réussi dans le fait à casser l’agressif compromis PASOK (socialistes au gouvernement), ND (droite, dans l’opposition), Karatzaferis (chef du parti LAOS d’extrême droite) et Bacogianni (ex député de la ND, depuis des mois elle a été virée de la ND et a crée son propre parti). Nous avons démontré qu’ils ne peuvent pas nous terroriser.
Le timing d’application de la loi, leurs chantages terroristes ainsi que la nouvelle et honteuse circulaire, tomberons à l’eau.
La lutte continue, nous intensifions la confrontation!
Que la crise soit payée par la ploutocratie

L’intensification se traduit dans le fait par la plus grande massification et détermination dans l’organisation et dans la lutte. Maintenant que l’attaque devient plus dure, il y a plus opportunités pour que des milliers des étudiants qui doutent, soient convaincu de rentrer dans le combat. Que le rapport de force change dans le terrain de la lutte, que l’activité commune avec le mouvement populaire et des travailleurs s’approfondisse. Il faut aiguiser la confrontation en utilisant toutes les formes des luttes qui vont intégrer des nouvelles forces, surtout les étudiants de premières années qui donneront une bouffe d’air au mouvement.
Aujourd’hui il est insuffisant de lutter contre une simple loi. Plus que jamais il est nécessaire de rompre avec les monopoles et plus généralement avec la stratégie du capital. C’est la seule manière que le mouvement pourra être devant l’actualité et sera capable de prévoir les mouvements du gouvernement et pourra bloquer la loi-cadre (nouvelle lois votée cet été qui est à la base du mouvement) à chaque étape de son application.
La lutte dans les Unif et les Haute Ecole doit se lier avec la lutte du peuple. Elle doit se lier avec le mouvement des travailleurs d’orientation de classe, le PAME. C’est lui qui est dans la première ligne de la lutte dans les lieux de travail. ; qui donne le cadre pour que, de manière organisée, les travailleurs et leurs enfant disent : non aux impôts abusifs, pour l’emploi stable et à durée indéterminée, pour la Santé, contre toutes les mesures de suppression des droits médicaux.
La lutte doit aussi se lier les petits commerçants qui luttent contre leur disparition et l’augmentation de la TVA. Elle doit se lier avec la lutte des écoliers/lycéens, qui dès le premier jour de l’école se battent pour avoir des livres, des profs et une école qui les éduque réellement. Elle doit se lier aussi avec les professeurs qui ne sont pas liés à entreprises privés, qui se soucient pour le peuple et de leur science.
Nous devons unifier notre lutte contre l’ennemi commun, les monopoles et ses serviteurs.
Nous devons soutenir et renforcer les slogans : « NON A LA NOUVELLE LOI CADRE AUCUNE ENTREPRISE DANS L ENSEIGNEMENT. POUR UNE SCIENCE AU SERVICE DU PEUPLE ET DE SON POUVOIR »
La nouvelle loi cadre crée la nouvelle Université Bourgeoise !
Elle fait partie de l’attaque globale qui nous écrase. Elle ne sera pas appliquée.


Les besoins contemporains du capital demandent que la majorité étudie pendant 2-3 ans et qu’elle travaille avec des salaires de 501€!. La loi prévoit des mesures que nous ne laisserons pas passer :
• La création des diplômes à vitesses multiples qui ne mènent qu’au chômage. Le renforcement de l’activité des entreprises dans les facs. Les formations professionnelles deviendront des plus en plus équivalentes à l’enseignement des HE. Notamment par l’instauration des 3 cycles d’études. Ils détachent complètement le diplôme du métier.
• Ils frappent une fois de plus la poche des familles populaires qui a déjà du mal à lier les deux bouts. Ils suppriment les repas et les supports des cours gratuits, ils délogent des étudiants des cités universitaires qui restent vidés. Ils ouvre les chemin pour l’introduction d’un minerval généralisé. Ils utilisent comme prétexte les « étudiant éternels » (étudiants qui restent plus d’une décennie aux études) pour virer tout les étudiants-travailleurs (qui prennent du retard dans leurs études parce qu’ils doivent travailler pour soutenir leurs familles)
• L’abolition de l’asile (interdiction d’accès de la police sur les campus des établissements du supérieur), l’augmentation de la répression d’Etat, l’intervention réactionnaire dans le mouvement étudiant. Ils veulent que la police puisse envahir les établissements. Le mythe de la « sauvegarde de la liberté des circulation des idées » on le connait depuis longtemps. Les seuls qui ont et avaient droit à la « liberté d’expression » sont les entreprises et le capitalisme. Ils visent clairement le mouvement étudiant organisé et politisé. Non a la présence policière dans nos établissements. Non aux provocateurs.

Soulèvement maintenant avec le mouvement organisé!

Aujourd’hui la science et la recherche peuvent être mise au service des besoins populaires. Mais pour cela nous devons renforcer la lutte pour une Enseignement Supérieur Public, Gratuit et Unique qui donne un haut niveau des connaissances générales et spécifiques. Sans cycle d’étude, ni des distinctions non scientifique qui sont fondées sur la redéfinition des objets scientifiques. Un enseignement supérieur où les études de Spécialisation mènent exclusivement au doctorat, et où les diplômes visent l’accès à la profession. Dans un tel enseignement le personnel pédagogique et scientifique doit être employé manière exclusive à cette tâche et à temps plein
Il est temps que les étudiants abandonnent le PASOK et la ND. Ne perdons plus de temps. Ni eux, ni le système qu’ils défendent, peuvent se corriger. Que personne tombe dans le piège du réaménagement du système politique
Que personne n’aille avec le « mouvement des étudiants indignés ». Ce mouvement n’est pas anodin. Il a vocation à durer. Il est enrobé d’une analyse idéologique de soutien et légitimation des politiques anti-populaires. C’est un ennemi de notre besoin d’un enseignement-travail-vie. Qu’aucun étudiant accroche et s’identifie à ce groupe. Au nom de la perte de la deuxième session ils veulent faire croire aux étudiants qu’ils ont les mêmes soucis que SKAI (chaine de télévision et radio privée, d’intérêt du capital armateur. Elle a beaucoup fait la pub des indignés et a même appelé à leurs rdv). Est-ce que l’armateur Alafouzos (propriétaire de la chaîne) est « indépendant » ? et le super journaliste Portosalte ? Et les profs-membres d’entreprises qui poussent de toutes leurs forces ces mouvements ?
Aucune confiance à ceux qui disent « il n’y a qu’à ». Ils défendent l’université bourgeoise d’aujourd’hui, ils ont une ligne conformiste, un plan dangereux qui mènent directement à un cul de sac, à la défaite du mouvement. La lutte pour la non application de la loi ne peut pas gonfler et puis dégonfler. Ceux qui disent « deux – trois semaines d’occupation » et la loi sera supprimée, sont des menteurs. La seule chose qu’ils réussissent est que la lutte s’arrête quand les forces réactionnaires, qu’elles s’appellent DAP (front syndical de la droite), PASP (fornt syndical des socialiste) ou les étudiants-indignés de SKAI, le veulent.

Il se préparent à envoyer à l’abattoir le peuple et ses enfants!
Nous n’avons ni l’argent ni la volonté de payer!

La capital- l’Union Européenne-le gouvernement du PASOK préparent un nouveau massacre pour le peuple. Des nouveaux impôts vont appauvrir le peuple, encore des augmentations de la TVA. Les suppressions d’emploi dans les secteurs publics et privés continuent, ainsi que celles des allocations. Ils détricotent les conventions collectives et détruises les Soins de Santé et la Sécurité Sociale.
Les représentations syndicales, les syndicats et les organisations populaires prennent déjà des décisions de manière organisée de refuser les paiements. Nous participons à la lutte populaire.
Nous ne payons pas un rond pour notre carte étudiante (qui donne accès aux transports en commun et à culture à prix réduit), des repas, le logement, les transports, les notes des cours, les livres et matériel. Tous les stagiaires doivent être payés


Dans nos établissements nous créons des fronts de lutte pour tout. Nous revendiquons de manière urgente :

• La loi cadre ne sera pas appliquée ! Elle restera dans les papiers
• N Y PENSEZ MEME PAS POUR INTRODUIRE UN MINERVAL ! PAS UN EURO POUR DES REPAS-LOGEMENT-TRANSPORT-SUPPORT DES COURS-MATERIEL ! Des restaurants et cafeteria gérés par l’Etat.
• QUE LES CARTES ETUDIANTES SOIT DONNEES GRATUITEMENT MAINTENANT
• Une allocation mensuelle pour le loyer et la nourriture à hauteur de 600€ pour tous les étudiants qui n’étudient pas dans leur ville d’origine.
• Nous refusons tout type de privatisation, pas d’entreprises dans les unifs, HE et la recherche
• Du travail complet et permanent pour tous. Non aux salaires de 501€ jusqu’à 25 ans, non au travail au noir, au travail à temps partiel et tout type d’emploi flexible.
• Non au travail étudiant. Qu’aucun étudiant ne soit obligé de travailler pour lier les deux bouts. Des mesures de soutien pour les chômeurs.
• Des soins de santé gratuits pour tous

PROGRAMME D ACTION
DES CONSEILS ETUDIANTS ET COMITES DE LUTTE

NOUS N’AVONS NI L’ARGENT NI LA VOLONTE DE PAYER!
Que personne n’arrête ses études parce qu’il travaille, que personne n’accepte de payer ses livres, ses consommables son matériel de laboratoire. Que personne : perde son logement, ait son électricité ou l’eau coupées, reste sans repas. Qu’il n’y ait aucune vente au privé des restaurants universitaires.
• Occupation des restaurants universitaires et rassemblements devant l’administration.
• Mercredi 28 Septembre: Nous participons aux côtés des Fédération syndicales, les représentations syndicales locales aux actions qui auront lieu dans tout le pays contre le nouvel impôt.
• Jeudi 29 Septembre: Tous à la mobilisation devant les bureaux du Service Public des Transport en Commun pour revendiquer la carte étudiante pour transport en commun gratuit.
• Samedi 1 Octobre: Mobilisation devant les magasins qui on fait des accord avec les facs pour vendre la carte étudiante. Qu’aucun étudiant devienne client que personne soit fiché..
NON AUX ENTREPRISES DANS NOS FACS
Empêchons l’intervention des entreprises dans nos établissements. Non aux chaires pour les « sponsors ». Empêchons la déstruction des branches scientifiques qui résulte de la créations des cycles et que la décomposition des diplômes..
• Continuons les occupations des services administratifs et économiques. Déclarons les entreprises, leurs séminaires et leurs représentants comme ennemies
LA LUTTE DANS LES UNIFS ET LES HE DOIT SE LIER AVEC LA LUTTE DU PEUPLE
La lutte doit se lier avec le mouvement de travailleur avec orientation de classe, qui est dans la première ligne de la lutte dans les lieux de travail ; avec les petits commerçants qui luttent contre leur disparition ; avec la lutte des écoliers/lycéens et des prof universitaires.
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• Vendredi 30 Septembre : Tous aux manifestations des Conseil Etudiants et des Comités de Lutte. A 12h à Omonia. Nous manifestons contre la loi cadre et nous revendiquons un enseignement au service du peuple et de son pouvoir
• Mercredi 5 octobre : nous participons à la grève nationale de 24h des travailleurs dans les services publics contre les suppressions d’emploi, les réductions salariales et les nouvelles réductions des pensions..
• Mercredi 19 octobre : Intensification de la lutte avec la grève générale nationale dans les secteurs public et privé.

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